La propagande :
http://forward.com/articles/103166
Chavez and the Jews
Voters in Venezuela decided in a referendum earlier this month to extend their country’s decade-long flirtation with autocratic rule. Voting to abolish presidential term limits, they cleared the way for their stormy left-wing president, retired general Hugo Chavez, to run for a third six-year term in 2012 — and, presumably, as many more as he likes. It’s a depressing prospect for Venezuela, not to mention for Washington policymakers, who detest Chavez’s theatrical anti-Americanism. As for members of Venezuela’s Jewish community, most of them are just plain scared.
For good reason. A militant socialist and fiery orator, Chavez laces his speeches with a mixture of Marxist rhetoric and Christian Crucifixion imagery, making local Jews very nervous. His oratory, combined with his sweeping health, jobs, school and land reforms for the poor — funded by Venezuela’s prodigious oil revenues — have won him throngs of passionate followers who regularly take to the streets and intimidate, and sometimes assault, critics. On the world stage, Chavez presents himself as a champion of the downtrodden and an enemy of American imperialism. He’s allied himself with the likes of Iran. His anti-Israel rhetoric sets new standards for viciousness.
Predictably, the venom trickles down to the public. Pro-Palestinian street rallies regularly feature placards and chants bordering on rank antisemitism. Persistent rumors surface in the pro-Chavez press that Israeli intelligence agents, operating out of local Jewish institutions, are plotting to sabotage the government. Radio commentators periodically accuse Jewish community leaders of working with “plotters.” They’re just words, but they make life feel very tenuous for Venezuela’s 10,000 remaining Jews. (There were twice that many Jews a decade ago, before they started leaving.)
The ugliness has peaked lately, following Israel’s military action in Gaza. Eleven days into the assault, on January 6, Chavez expelled Israel’s ambassador, accusing Israel of perpetrating a “holocaust.” Four weeks later, 15 men attacked the Tiferet Israel synagogue in Caracas, tied up the security guards, trashed the sacred books and scrawled antisemitic slogans on the walls.
Remarkably, the government responded this time. Police quickly rounded up 11 suspects. Chavez announced the arrests personally, saying the attackers’ leader was a disgruntled former synagogue security guard. Opposition leaders confirmed his version. And, in a first, the foreign minister visited the synagogue to show sympathy.
That’s good, but it’s not enough. Chavez’s venom continues to escalate. If the upcoming Durban II conference on racism turns into a hate-fest like the last one, Chavez will undoubtedly be center-stage.
Missing is the influence of American Jewry. A few trenchant statements have been released over the years, some letters written, many hands wrung, but that’s about it. Compare this to 1974, when the same roster of Jewish organizations joined forces in a coordinated campaign and convinced Congress to impose trade sanctions on the Soviet Union for mistreating Jews. Or 1991, when a coordinated effort by Israeli and American Jewish officials resulted in a 25-hour airlift bringing 22,000 endangered Jews from Ethiopia to Israel. American Jewry is capable of great things when we work together. But that hasn’t happened in years.
Close to press time, the World Jewish Congress held several meetings with high-ranking Chavez aides in Caracas and received some lovely promises. But there ought to be a longer-range plan for protecting Venezuela’s Jews. Other major Jewish groups should be consulted, to pool resources or at least avoid overlap. For those who say it’s too early for that sort of thing, well, we hope it’s not too late.
Israel lobbies Chavez on anti-Semitism
La réalité:
http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article3926
L’Association israélite du Venezuela remercie Hugo Chavez
samedi 14 février 2009 par Reprise d’article.
par Bernard Cassen
Dans la perspective du référendum du dimanche 15 février au Venezuela, la campagne médiatique contre Hugo Chavez
a pris des proportions nationales et internationales que l’on n’avait pas connues depuis longtemps.
On le sait, ce référendum portant sur un amendement à la Constitution, permettra (ou non) à tous les élus régionaux et nationaux, dont le président de la République, de se présenter à des élections sans limitation de nombre de mandats. C’est-à-dire exactement la situation qui existe en France pour les députés, sénateurs, conseillers municipaux, généraux et régionaux, etc. C’était également le cas pour la présidence de la République jusqu’à la réforme constitutionnelle de l’an dernier, qui fixe le plafond à deux mandats.
Dans le reste de l’Europe, où le pouvoir exécutif est exercé par un premier ministre (et non pas par le chef de l’Etat), la non limitation du nombre de mandats est la règle : en Espagne, José Luis Zapatero peut rester président du gouvernement aussi longtemps que les électeurs lui feront confiance. Idem pour Angela Merkel en Allemagne, Gordon Brown au Royaume-Uni, Silvio Berlusconi en Italie, etc. Pour Hugo Chavez
, pas plus que pour les personnalités précitées, il ne s’agit nullement d’instaurer une prétendue « présidence à vie », mais simplement de disposer du droit d’être candidat « à vie ». Mais sans garantie d’être élu !
L’opposition vénézuélienne, virulente, se concentre principalement sur les thèmes nationaux pour appeler au « non » au référendum. Pour l’appuyer de l’extérieur, certains de ses relais américains et européens, eux, ont décidé de jouer à fond la carte « Chavez antisémite ». Cette carte a peu d’échos directs au Venezuela
où l’antisémitisme n’a aucune racine historique, mais tout commentaire négatif de l’étranger sur ce sujet sensible est aussitôt répercuté dans les grands médias
locaux pour tenter de discréditer le président en exercice.
Deux prétextes sont utilisés : d’une part, l’expulsion de l’ambassadeur d’Israël en réaction aux crimes de guerre (pour reprendre la qualification qu’en fait Stéphane Hessel) commis par l’Etat hébreu à Gaza ; d’autre part, la profanation d’une synagogue, intervenue dans la nuit du 30 au 31 janvier. Un faux grossier, présenté comme un discours de Chavez, et qui n’a rien à envier aux Protocoles des Sages de Sion, circule dans toute l’Amérique latine. Il commence ainsi : « Nous, les chavistes, nous méprisons les juifs, et nous ne reconnaissons pas l’Etat d’Israël, pas plus que quelque organisation nationale et internationale juive que ce soit ». Le Washington Post du 12 février, section A 16, titre un article Mr
Chavez
vs the Jews (« M. Chavez
contre les juifs »).
Le papier conclut que si Chavez perd le référendum, il en fera porter la responsabilité aux juifs !
Le hic est que les organisations juives vénézuéliennes, pourtant les mieux placées pour juger de la situation dans leur pays, ne se reconnaissent pas du tout dans cette campagne. Elles ont apprécié que la police identifie et arrête très rapidement les auteurs des actes de dégradation et de profanation de la synagogue. Ces individus, parmi lesquels cinq policiers et un agent des services de renseignement de la police, semblent avoir agi comme des pillards, en laissant derrière eux des inscriptions antisémites pour détourner les soupçons.
Il est significatif que le président de l’Association israélite du Venezuela, Elias Farache Srequi, ait adressé au ministre des affaires étrangères, Nicolas Maduro, une lettre de remerciements que l’on trouvera en fichier attaché et dont voici la traduction :
ASOCIACION ISRAELITA DE VENEZUELA
Caracas, 10 février 2009.
M. Nicolas Maduro
Ministre des affaires étrangères de la République bolivarienne du Venezuela
En ma qualité de président de l’Association israélite du Venezuela, je veux vous exprimer notre reconnaissance pour votre intervention positive en relation avec les faits intervenus contre l’institution que je représente. Les paroles que vous avez prononcées et celles de Monsieur le Président de la République condamnant totalement et absolument l’agression dont nous avons été victimes, ainsi que la profanation de la synagogue Tiferet Israel, située à Mariperez, ont été des messages de courage et de tranquillité pour notre communauté. Nous approuvons l’engagement de maintenir des canaux de dialogue nous permettant de résoudre tout problème d’intérêt mutuel. Nous sommes certains que, par un dialogue franc et ouvert, nous réussirons à éradiquer des sentiments étrangers à la civilité vénézuélienne et à rendre paix et tranquillité à nos coreligionnaires. Par votre intermédiaire, nous souhaitons faire parvenir à la police de recherche scientifique, pénale et criminelle l’expression de notre reconnaissance pour le travail professionnel qu’elle a effectué. Dans des délais record, elle a pu identifier clairement les auteurs matériels du délit qui a été commis.
Je vous réitère l’expression de notre estime. Veuillez agréer l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Elias Farache Srequi
Président
Il sera intéressant de voir si le Washington Post et certains médias européens informent leurs lecteurs de cette prise de position sans ambiguïté…
Source : Mémoire des luttes
resistanceeuropeenne.blogspot.com
vendredi 27 février 2009
Désinformation: des Juifs attaquent un établissement israélite au Vénézuela
[youtube=http://www.youtube.com/watch?v=30TzExwEgac]
L’assemblée nationale du Venezuela applaudi l’expulsion de l’ambassadeur israélien. Chavez met au défi Israël d’être juste.
Une véritable pandémie
L’ambassadeur d’Israel expulsé du Vénézuela
Chavez: le Vénézuela va rompre ses liens avec Israel
Plainte accusant Israel de crimes de guerre
Le monde entier se fâche contre l’ami du petit Nicolas