When Barack Obama ran for president in 2008, no major U.S. corporation did more to finance his campaign than Goldman Sachs. This election, none has done more to help defeat him.
VIDEO – Wall Street Dumps Obama For New Love ‘Money Man’ Mitt Romney
Wall Street espère une victoire de Mitt Romney
PRESIDENTIELLE – La nervosité règnait sur les parquets de Wall Street à l’approche de la présidentielle américaine de mardi, les courtiers espérant, sans trop y croire, une victoire du candidat républicain à la Maison Blanche…
La nervosité régnait sur les parquets de Wall Street à l’approche de la présidentielle américaine de mardi, les courtiers espérant, sans trop y croire, une victoire du candidat républicain à la Maison Blanche, Mitt Romney, face au démocrate sortant, Barack Obama, qui les a déçus.
Après quatre années d’une présidence «particulièrement dure à l’égard du monde de la finance, Obama a perdu Wall Street», résume Christopher Low, de FTN Financial, qui évoque pêle-mêle un arsenal réglementaire très lourd, un personnel politique «agressif» vis-à-vis des entreprises, et le discours très «critique» du président lui-même.
«Un président qui sait retrousser ses manches»
Fondateur du fonds d’investissements Bain Capital, homme d’affaires avant de devenir homme politique, Mitt Romney est au contraire largement perçu sur la place new-yorkaise comme «un homme aux vues politiquement favorables» aux entreprises et au marché, admet Kathy Lien, de BK Asset Management.
Pour Peter Morici, professeur d’économie à l’Université du Maryland, les Etats-Unis ont désormais «le choix entre l’échec et l’inconnu». Or, «l’économie mondiale est au bord de l’effondrement, et cette élection pourrait bien être cruciale si les Etats-Unis veulent éviter une nouvelle Grande Dépression», avance-t-il.
«Obama a été un bon président, il a dépensé 1.400 milliards de dollars» pour sauver l’économie américaine, «et la Fed (la Réserve fédérale américaine) a fait ce qu’elle a pu» pour stimuler la croissance, souligne Stéphane Ventilato, de Banca IMI Securities. «Mais désormais, il faut un président qui sait retrousser ses manches, un président de terrain plus pragmatique pour donner un peu plus de vitalité à la Maison Blanche, à un moment où la situation demande d’agir très vite».
Les perspectives sombres de grandes entreprises américaines accentuent la morosité du marché dans un contexte de reprise économique fragile. D’autant que la menace constituée par le «mur budgétaire», qui combinerait l’expiration de mesures de relance et l’entrée en vigueur automatique de baisses des dépenses publiques, en l’absence d’accord entre démocrates et républicains au Congrès à la fin de l’année, ne semble pas encore en passe d’être évitée.
Un scrutin crucial pour la politique monétaire américaine
Les conséquences d’une victoire du candidat démocrate ou du républicain sur la performance du marché ne sont pourtant pas claires. «Bien que les républicains se présentent comme plus +pro-business+ que leurs opposants», si l’on regarde de près l’évolution de l’indice S&P 500 au cours des deux dernières présidences, «le S&P a plongé de 31,6% sous l’administration de George W. Bush mais s’est apprécié de 59,1% sous M. Obama», remarque Evariste Lefeuvre, de Natixis.
Une victoire de M. Obama «déclencherait certainement une dégringolade du marché à court terme mais il se restabiliserait par la suite», prévoit Mace Blicksilver, de Marblehead Asset Management,«tandis qu’il s’envolerait tout de suite après l’élection de Romney avant d’être mis sous pression». Car pour de nombreux stratèges de Wall Street, au-delà des seules personnalités des candidats et de leur programme en matière de fiscalité, le scrutin du 6 novembre sera crucial pour la politique monétaire des Etats-Unis.
«Si Romney est élu, (le président de la Fed) Ben Bernanke recevra un aller simple pour rentrer chez lui», souligne M. Blicksilver, se faisant l’écho de nombreux courtiers qui prévoient un changement à la tête de l’institution en cas de victoire du candidat républicain. «Or soyons honnête, c’est grâce aux dépenses publiques et aux emprunts» de la Fed que le marché a connu un tel essor depuis trois ans, reconnaît-il.
Depuis l’automne 2008, soit quelques mois avant l’arrivée au pouvoir de M. Obama, la Fed a injecté 2.340 milliards de dollars dans le circuit financier. Elle a annoncé en septembre le lancement d’une troisième vague de rachats d’actifs (QE3).
Avec AFP
Comment Goldman Sachs a lâché Obama
• Principaux bailleurs de fonds de la campagne d’Obama en 2008, cadres et employés de la célèbre banque d’affaires new-yorkaise ont retourné leur veste.
The Wall Street Journal |Liz Rappaport |24 octobre 2012
Lorsque Barack Obama s’est lancé dans la course à la présidence en 2008, aucune grande société américaine n’a davantage contribué au financement de sa campagne que Goldman Sachs. Cette année, aucune n’a fait davantage pour contribuer à sa défaite. Révulsés par ce qu’ils considèrent comme des attaques contre leur activité et leur réputation, cadres et employés de Goldman Sachs ont en majotité abandonné M. Obama et constituent aujourd’hui les principaux soutiens financiers du candidat républicain Mitt Romney et du parti conservateur.
Les employés de Goldman Sachs ont donné plus de 1 million de dollars à Obama en 2008. Pour cette élection, ils n’ont versé que 136 000 dollars pour la campagne du président – soit moins que ce que Obama a collecté auprès des employés du département d’Etat. Et ils n’ont rien donné au principal super PAC [comité d’action politique] démocrate qui soutient la réélection du président. En revanche, les employés de Goldman Sachs ont donné 900 000 dollars pour la campagne de Romney, et 900 000 dollars de plus au super PAC créé pour l’aider.
Preuve de caractère radical de ce revirement, cela faisait vingt-trois ans que la banque d’affaires new-yorkaise était le premier bailleur de fonds des démocrates.
Afflux de soutiens pour Romney
Au cours de nos entretiens avec plus d’une douzaine de responsables de Goldman Sachs, beaucoup ont déclaré s’être sentis trahis par les démocrates du Congrès et par la Maison-Blanche, qu’ils considéraient depuis des années comme des alliés. Jim Donovan, un banquier auparavant responsable des relations de Goldman Sachs avec Bain Capital, la société de capital investissement fondée par Mitt Romney, a contribué à attirer l’attention de ses collègues sur le candidat républicain. « En tant qu’ami de longue date de Mitt et de sa femme Ann, je peux attester que ses convictions et sa détermination à rétablir l’économie américaine sont aussi solides que le sont ses valeurs, explique M. Donovan, en charge des investissements personnels de Mitt Romney chez Goldman Sachs. C’est pourquoi on a observé un tel afflux de soutiens pour Mitt, dans tous les secteurs. »
Les cadres supérieurs de Goldman Sachs expliquent que si la Maison-Blanche a commencé à susciter des grincements de dents, c’est parce que la banque pensait qu’elle serait consultée lorsque le gouvernement Obama commencerait à mettre au point de nouvelles réglementations pour répondre à la crise financière. Ce ne fut pas le cas. Au contraire, ils ont été pris de court par une mesure surnommée la « règle Volcker », qui porterait atteinte à l’une des activités les plus lucratives de Goldman. Les cadres de Goldman, notamment ceux qui ont réuni des millions de dollars pour l’élection de M. Obama en 2008, soulignent qu’ils se sont également sentis offensés par la rhétorique populiste du président, et notamment par sa célèbre saillie à propos des « Fat Cats de Wall Street » [les gros bonnets de la finance].
Le revirement de Goldman Sachs est devenu patent lors d’une collecte de fonds en faveur de Mitt Romney organisée en mai 2011 à l’hôtel Ritz-Carlton de Manhattan, non loin du siège de la banque d’affaires à Battery Park. Le déjeuner privé réunissait tellement de cadres supérieurs de la banque que les gens l’ont décrit comme le « bal des débutantes » de Mitt Romney – son introduction dans le beau monde.
Le changement d’allégeance de Goldman Sachs reflète un retournement de plus grande ampleur du secteur de la finance, qui constituait autrefois une source majeure de financements pour le parti démocrate. Les employés de JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America, Morgan Stanley et Goldman Sachs ont versé 3,5 millions de dollars à M. Obama en 2008. Pour la campagne de 2012,ils lui ont donné 650 000 dollars, contre 3,3 millions de dollars pour M. Romney.
La banque qui embarrasse les politiques
Le « gouvernement Sachs », comme l’ont baptisé les détracteurs de la banque, voient depuis longtemps ses cadres passer de Wall Street à Washington. Goldman Sachs a ainsi donné deux anciens ministres des Finances – le démocrate Robert Rubin et le républicain Henry Paulson – ainsi qu’un ex-sénateur, l’ancien directeur général Jon Corzine, un démocrate du New Jersey. Le mariage de la finance et de la politique a commencé dans les années 1930 [pendant la Grande Dépression] avec Sidney Weinberg, un self-made-man qui dirigea Goldman pendant trois décennies et fut l’un des principaux collecteurs de fonds pour le président démocrate Franklin D. Roosevelt [Président de 1933 à 1945]. Avec la bénédiction de M. Roosevelt, il constitua le Business Advisory and Planning Council, un organisme professionnel qui présentait des cadres à des responsables gouvernementaux.
Depuis que le Center for Responsive Politics [organisme de recherche non partisan qui s’intéresse au rôle de l’argent en politique] a commencé à suivre les donations électorales consenties par les employés de sociétés en 1989, les employés de Goldman ont versé plus de 22,4 millions de dollars au parti démocrate et à ses candidats. C’est la somme la plus importante parmi les employés de toutes les sociétés, d’un niveau comparable aux montants versés par les plus grands syndicats. Goldman se trouve ainsi entre les 18,5 millions de dollars de l’AFL-CIO [principale centrale syndicale américaine] et les 27,5 millions de dollars du syndicat automobile United Auto Workers. C’est l’American Federation of State, County and Municipal Employees [le plus gros syndicat des employés du secteur public] qui est le principal donateur pour les démocrates, avec 45 millions de dollars.
En mars, le PDG de la société, Lloyd C. Blankfein, a envoyé un mail à tous les employés de Goldman pour les encourager à faire des dons au PAC de Goldman, qui ne verse rien aux candidats à la présidentielle. M. ;Blankfein se présente comme un démocrate, mais n’a pas donné grand-chose au parti depuis sa contribution de 35 000 dollars en 2007. En effet, après la crise financière, Goldman Sachs est devenue gênante sur le plan politique, son nom étant de plus en plus souvent associé à la cupidité et aux rémunérations excessives. Les hommes politiques des deux partis ont alors commencé à refuser les dons.
Dans le même temps, les cadres de Goldman se plaignaient de ne pas être entendus par Washington, notamment au sujet de la loi Dodd-Frank de réglementation des services financiers, soutenue par Obama et les élus démocrates du Congrès. Les analystes affirment que les nouvelles règles – comprenant des exigences sur les réserves de liquidités dont les banques doivent disposer, des restrictions sur l’utilisation des produits dérivés et des limitations de la prise de risque – ont restreint les bénéfices des banques au cours des deux dernières années. Wall Street a pesé de tout son poids contre les nouvelles règles, mais de nombreux investisseurs ont en réalité été rassérénés par le renforcement de la surveillance. Les actions de Goldman ont gagné 35% depuis octobre 2008, alors qu’elles étaient au plus bas.
Il y a quatre ans, Goldman a bénéficié de l’argent du plan de sauvetage fédéral des banques – argent dont la société disait à l’époque ne pas avoir besoin. Ce capital a pourtant contribué à restaurer la confiance des investisseurs, mais a contraint Goldman à rendre des comptes aux autorités de réglementation. Une partie de la nouvelle loi, la « règle Volcker », était conçue pour limiter la prise de risque, et empêcher notamment les « négociations pour compte propre », c’est-à-dire le fait pour les banques de négocier pour leur propre compte plutôt que pour celui de leurs clients.
Bien que cette règle ne soit pas encore entrée en vigueur, Goldman a d’ores et déjà mis fin à ses activités pour compte propre. Ces activités généraient environ 200 millions de dollars de chiffre d’affaires par trimestre et pouvaient représenter, certaines années, jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires. La règle ne ciblait pas Goldman, mais elle a davantage touché la société que d’autres firmes de Wall Street, car Goldman Sachs ne propose pas de services de détail, comme des cartes de crédit ou des crédits immobiliers hypothécaires, qui permettraient de compenser le manque à gagner.
En avril 2010, la Securities and Exchange Commission [l’autorité américaine des marchés financiers] a accusé la société de fraude. La SEC a déclaré que la banque avait induit en erreur certains clients en leur vendant des titres adossés à des créances hypothécaires quelques mois avant l’effondrement du marché de l’immobilier. Elle affirmait qu’il était illégal de ne pas révéler qu’un autre client, un fonds spéculatif, avait contribué à concevoir les titres alors qu’il pariait lui-même sur la chute du marché immobilier.A la suite des accusations de la SEC, les démocrates ont convoqué M. Blankfein et d’autres cadres de Goldman Sachs pour des auditions au Congrès. Le sénateur démocrate du Michigan, Carl Levin, a accusé Goldman de « cupidité éhontée » et, un an plus tard, de mensonge face au Congrès. Goldman a accepté de payer une amende de 550 millions de dollars pour solder la plainte. La société a reconnu des erreurs, mais aucune fraude. Le ministère de la Justice a déclaré en août qu’il n’enquêterait pas sur l’accusation de M. Levin d’outrage au Congrès.
Mais, pour beaucoup, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est tombée deux semaines plus tard, fin avril 2010. Lors du dîner annuel des correspondants de la Maison-Blanche, le président a fait une plaisanterie aux dépens de la société ;: « Toutes les blagues de ce soir vous sont offertes par nos amis de Goldman Sachs, a plaisanté M. Obama, faisant référence aux accusations de la SEC. Ne vous en faites pas – ils gagnent de l’argent qu’elles vous fassent rire ou non. »
Un an plus tard, les cadres supérieurs de Goldman organisaient une collecte de fonds en faveur de Mitt Romney au Ritz-Carlton, qui attirait 80 personnes. L’événement a permis de récolter environ 70 000 dollars. Pour les cadres de Goldman, ce qui comptait avant tout, c’était qu’il devenait acceptable de soutenir le candidat républicain.
Muneer Satter, alors associé de Goldman, a encouragé ses collègues à ouvrir leurs portefeuilles. Vivant à Chicago, M. Satter soutenait M. Obama avant sa campagne présidentielle de 2008. Il avait également fait un don pour participer aux efforts de M. ;Romney visant à remporter les suffrages républicains cette année-là, sans succès.
Aujourd’hui, M. Satter soutient M. Romney. Il a donné 310 000 dollars à un super PAC partisan de Romney. « Il y a des gens des deux tendances et il y en a toujours eu chez Goldman », déclare-t-il en soulignant qu’il pense que M. Romney est le plus à même de sauver l’économie et la nation.
Henry Cornell, un associé de Goldman, a donné des fonds à M. Obama en 2008. Aujourd’hui, il soutient ouvertement M. Romney. Peu après l’annonce de sa candidature à la présidence, M. Cornell lui a envoyé un chèque de 2 500 dollars. En mai, M. Cornell a organisé un dîner de collecte de fonds en faveur de Mitt Romney dans son appartement, au cœur du très chic quartier de l’Upper East Side à Manhattan. Il y avait quatre tables, accueillant chacune 10 personnes à 75 000 dollars le couvert. Parmi les convives se trouvait M. Cohn, le président de Goldman, qui n’avait pas payé pour être présent ce soir-là.Bruce Heyman, un cadre de Goldman âgé de 32 ans vivant à Chicago, est l’un des rares partisans déclarés d’Obama dans la société. « Je suis sensible aux émois de Wall Street, explique-t-il. Mais si vous observez les faits, M. Obama défend le monde des affaires.”
M. Heyman travaille en tant que principal collecteur de fonds pour Obama, et sa femme participe à l’organisation de la campagne de réélection du président dans l’Illinois. En août dernier, Bruce Heyman faisait partie de la poignée de cadres de Goldman présents à Charlotte, en Caroline du Nord, pour assister à la convention nationale démocrate.
Le soir du discours inaugural de l’ancien président démocrate Bill Clinton, M.Heyman a rencontré deux autres cadres de Goldman Sachs : Jennifer Scully-Lerner et Jake Siewert, ancien allié de M. Clinton et du ministre des Finances Timothy Geithner. Ce soir-là, ils se sont amusés de leur statut d’uniques représentants de Goldman Sachs à la convention démocrate.
Wall Street dumps Obama, showers Romney with campaign cash
By Capitol Hill Blue May 29, 2012
Wall Street, fed up with a barrage of attacks from President Barack Obama, is abandoning the incumbent President and throwing is considerable weight and wealth behind presumptive GOP nominee Mitt Romney. “They have basically ditched Obama,” Center for Public Integrity managing editor John Dunbar told CNN. “Romney is just a much friendlier candidate if you are a banker.” And Romney’s new-found friends have money to burn. Wall Street execs wrote checks for $8.5 million to Romney through the end of April, compared to $3 million for Obama. That’s a sharp turnaround from 2008 when Obama raked in $16 million while GOP contender John McCain had to make do with a paltry $9 million. And who leads the list of financial fatcats taking out their checkbooks for Mitt? Gold Sachs, Bank of America, JP Morgan Chase, Morgan Stanley, Credit Suisse and Citigroup top the list. Says Vivica Novak of the Center for Responsive Politics: Wall Street has taken some of the blame for the financial crisis. The result of that has been increased oversight and regulation — two things that are never popular. At least not popular with Wall Street. Copyright © 2012 Capitol Hill Blue
Wall Street elites want to dump Obama, go for confrontation under Romney
The public opinion pollsters are telling the world that the race for the White House between President Obama and the Republican Party candidate Willard “Mitt” Romney is still too close to call, but Obama has already lost the election when it comes to the elitist bankers and officials of the semi-secret Bilderberg Group.
For his foreign policy advisors, Romney has turned overwhelmingly to pro-Israel neocons who are veterans of the catastrophic foreign policy of the Bush-Cheney years. Of 40 key advisors identified so far, over 70% are known Bush-Cheney warmongers. “More enemies, fewer friends” has, according to The Nation magazine, emerged as the slogan of this clique.
Bill Clinton, supposedly an Obama supporter, is doing everything possible to sink him. Bill and Hillary Clinton hate Obama because he robbed them of the White House in 2008. As long as Bilderberg was backing Obama, the Clintons had to bite their tongues. Now that Bilderberg has turned against Obama, the Clintons can act out their hatred to the utmost. Bill Clinton is saying that it is not right to criticize Romney because of his work as a Wall Street asset stripper, shutting down factories and destroying jobs, lives, and communities to gain huge profits. Clinton also says that the Bush-Cheney tax cuts for rich parasites must be continued. With this, two of Obama’s meager stock of talking points for the election have been undercut.
WGT/JR
VIDEO – Sheldon Adelson Pours 100 Million into Romney Campaign
Le bon Samaritain richissime des républicains
• C’est l’homme de tous les records. Le magnat des casinos de Las Vegas, Sheldon Adelson, a d’ores et déjà versé plus de 70 millions de dollars aux républicains. Son objectif : battre Obama à plate couture. Portrait.
Le magnat des casinos Sheldon Adelson, qui pèse un peu plus de 21 milliards de dollars et se trouve dans le collimateur du ministère de la Justice américain et de la Securities and Exchange Commission [SEC, le gendarme de Wall Street], vient d’entrer dans l’Histoir : il a déjà injecté la somme record de 70 millions de dollars dans la campagne présidentielle républicaine. Et il envisage de donner encore davantage, jusqu’à 100 millions de dollars, d’ici au 6 novembre.
Adelson est la figure de proue de ces nouveaux bienfaiteurs de l’ère des « super-PAC » [ces comités d’action politique d’un nouveau genre qui peuvent recevoir des dons sans limites]. Il est de loin le plus gros donateur de ces supercomités qui ont apporté près de 1 milliard de dollars supplémentaires aux fonds de campagne traditionnels de Mitt Romney et du Comité national républicain.
Pourtant, malgré sa colossale force de frappe financière, Adelson fait très peu parler de lui et demeure un mystère, y compris pour de nombreux conservateurs.
Durant les deux heures qu’il nous a accordées dans sa suite de l’hôtel Venetian de Las Vegas, dont il est le propriétaire, Sheldon Adelson s’est montré dissert. Il va encore monter en puissance, assure-t-il, et il mettra « tout en œuvre » pour que Barack Obama soit battu.
« Je ne trouve pas bien qu’une élection soit influencée par des individus », commente-t-il devant son dîner, une serviette coincée dans son col au-dessus d’une cravate couleur lavande. « Vous allez donc me demander pourquoi, moi, je le fais. Eh bien, parce que d’autres individus exercent leur influence sur les élections. »
Il veut battre les démocrates – et les battre à la plate couture. « J’imagine qu’on peut dire que j’ai fait mienne la maxime de Vince Lombardi [célèbre entraîneur de football américain]: ‘La victoire n’est pas tout, elle est la seule chose qui vaille.’ Je mettrai donc tout en œuvre –dans les limites de la moralité, de l’éthique, de mes principes et de la légalité.«
Capitaliste triomphant
Sheldon Adelson a déjà fait don d’une somme trois fois supérieure au précédent record, détenu par le milliardaire George Soros ce dernier s’était délesté de 24 millions de dollars pour tenter de faire battre George W. Bush en 2004. Et les dons d’Adelson s’élèvaient déjà au tiers des fonds totaux dépensés par le candidat républicain John McCain durant toute sa campagne de 2008.
Tout le monde veut l’argent de Sheldon Adelson, qui sait parfaitement pourquoi il est tant courtisé. Mais être aimé pour son argent ne le dérange pas plus que ça.
« Je rencontre tout le monde, même ceux qui ne cherchent que de petits dons”, assure-t-il. Lorsqu’on l’interroge sur d’éventuelles demandes insolites, il rit: « Vous savez, l’argent, c’est de l’argent. Pour moi, toutes les demandes sont identiques&: ce qu’ils veulent tous, c’est de l’argent. »
Nous sommes entrés dans l’ère de l’engagement individuel dans la vie politique, une ère où internet est censé avoir démocratisé campagnes et donations. Pourtant, par son influence et sa capacité à soutenir –pour ainsi dire à bout de bras – des candidats et des courants idéologiques, Adelson rappelle plutôt le temps des « barons voleurs » [ces richissimes industriels de la fin du XIXe siècle qui, grâce à leur fortune, exerçaient une énorme influence politique]. Autre paradoxe, le Parti républicain, où beaucoup sont scandalisés par le recul des valeurs traditionnelles, se voit aujourd’hui lourdement dépendant de fonds en provenance directe de Las Vegas, plus connue sous le nom de Sin City, la « ville du péché ».
Pour certains, Sheldon Adelson incarne le triomphe de l’initiative individuelle et du capitaliste omnipotent : un homme capable de réunir, quand bon lui semble, une assistance comptant quelques-unes des personnalités les plus importantes du pays. Pour d’autres, il est l’égal des méchants des films de James Bond, un manipulateur rusé et richissime.Après McCain et Gingrich, Romney“C’est l’homme du moment”, résume un responsable républicain qui l’a rencontré à de nombreuses reprises à Las Vegas. “Tout le monde se bouscule au portillon pour le voir : tous les candidats, toutes les équipes de campagne, tous les représentants des super-PAC. Quand quelqu’un distribue l’argent aussi généreusement, tout le monde veut sa part du gâteau.”
Sheldon Adelson a beau être installé à trois fuseaux horaires du centre du pouvoir [la capitale fédérale, Washington], il façonne sans complexe la course à la présidentielle. C’est lui qui a prolongé l’interminable campagne des primaires républicaines en maintenant en lice Newt Gingrich, le concurrent de Mitt Romney, à coups de dons de quelque 20 millions de dollars.
Aujourd’hui, il participe au grand sauvetage de la campagne de Romney : les super-PAC qu’il soutient devraient consacrer environ 10 millions de dollars par semaine à des spots télévisés dans les Etats clés d’ici au 6 novembre.
Alors, qu’est-ce qui anime Adelson ? D’abord, se défendre. Selon lui, un deuxième mandat d’Obama se traduirait par une “ostracisme de ses opposants” de la part du gouvernement. Et le milliardaire, qui affirme qu’on l’attaque déjà pour ses activités politiques, pense qu’il serait en haut de cette liste.
Son groupe, la Las Vegas Sands Corporation, est de fait dans le collimateur des fédéraux qui enquêtent sur le blanchiment d’argent à Las Vegas et sur d’éventuelles violations des lois anticorruption par les filiales du groupe en Chine, dont quatre casinos à Macao. (Au deuxième trimestre de 2012, Sands a réalisé 85 % de son résultat net, qui s’élève à 2,58 milliards de dollars, en Asie.)
Les fuites sur l’enquête agacent le milliardaire. “Quand je vois ce qui nous arrive, à moi et à mon groupe, avec ces accusations infondées, je me dis que ce type de comportement… doit cesser.”
Des articles sont parus en août à la une des quotidiens prestigieux que sont The Wall Street Journal et The New York Times. Selon Sheldon Adelson, c’est depuis que sa famille et lui se sont résolument engagés dans la campagne présidentielle que le gouvernement s’est mis à faire fuiter des renseignements sur les enquêtes fédérales, qui portent pourtant sur des faits anciens et dans lesquelles son groupe s’est d’ailleurs montré coopératif. Ces fuites ont pour but, assure-t-il, de « me rendre infréquentable, pour qu’on puisse dire aux républicains : ‘Attention à ce type, ne faites pas affaire avec lui, ne prenez pas son argent.’ Tous les employés gouvernementaux ne sont pas des balances, mais toutes les balances sont des employés gouvernementaux. »Ami d’Israël, ennemi des syndicatsDeuxième motivation d’Adelson : avoir des amis haut placés. Si Romney est élu, Adelson bénéficiera d’un puissant allié sur les deux problèmes qui lui tiennent le plus à cœur : la sécurité et la prospérité d’Israël, et l’opposition au syndicalisme, en particulier au projet de loi sur le « card check », qui faciliterait l’organisation des travailleurs. Les casinos de Sheldon Adelson sont, de fait, les seuls du Strip de Las Vegas à ne pas avoir de représentation syndicale.
« Il n’a pas besoin d’accès privilégié [aux politiciens conservateurs], il l’a déjà, commente le responsable républicain précité. Quand les candidats s’assoient autour d’une table avec lui, ils ne parlent pas seulement de cette élection-là, ils parlent aussi de l’avenir d’Israël. Adelson a les idées claires et il a l’argent.«
Le milliardaire dit avoir récemment tenu les propos suivants à Mitt Romney : « Laissez-moi vous dire une chose : je ne cours pas après un poste d’ambassadeur. Je ne cours après rien, si ce n’est – si j’ai la chance d’être de nouveau invité à Hanoukka à la Maison-Blanche – deux galettes de pommes de terre. A la dernière où je suis allé, il n’y en avait plus. » Il est allé à « toutes les célébrations de Hanoukka durant les deux mandats de Bush. Mais la dernière fois, ils étaient à court… de latkes.«
Il y a aussi, troisième motivation, sa haine d’Obama. Malgré son immense richesse, Sheldon Adelson est mû, en partie, par les mêmes préoccupations que le conservateur lambda. Il est inquiet de voir « quiconque mettre en place un gouvernement de l’ombre, qui n’a de comptes à rendre à personne… Que sont les ‘tsars’, sinon des ministres bis chargés du Commerce, des Affaires étrangères et de l’Intérieur ? [Dans la politique américaine, le terme « tsar » désigne les hauts responsables de l’exécutif dont la nomination ne dépend que du président.] Ils ne sont soumis à aucune règle. Obama répond que Bush en faisait autant. Mais ce n’est pas ainsi que doit fonctionner un gouvernement. »
Entrepreneur compulsif depuis l’âge de 12 ans
Comme bien d’autres acteurs de l’industrie du jeu et du divertissement, Adelson en veut encore à Obama d’avoir déclaré, trois semaines seulement après son investiture, que les huiles de la finance ayant bénéficié du plan de sauvetage ne devaient pas en profiter « pour s’offrir un voyage à Las Vegas ou aller assister au Super Bowl sur le dos du contribuable ».
« C’est à partir de là que Las Vegas a commencé sa dégringolade, déplore le milliardaire. Et il a le culot de venir ici ensuite chercher des fonds! Qu’il suive donc lui-même ses propres conseils. Il m’a fait du tort. Il a fait du tort aux 200 000 personnes qui dans cette ville travaillent dans le secteur du tourisme.«
Fils d’un chauffeur de taxi de Boston et d’une couturière, Adelson est entrepreneur depuis l’âge de 12 ans –il avait alors acheté, pour 200 dollars, le droit exclusif de vendre des journaux devant l’entrée du personnel d’un grand magasin de Boston. Il dit avoir exercé une bonne cinquantaine de métiers depuis, de vendeur de bagels à greffier, de courtier en crédits immobilier à conseiller en patrimoine, en passant par exploitant d’une compagnie de charters. C’est en créant le grand salon d’informatique Comdex, qui fut longtemps un rendez-vous très couru du secteur, qu’il a commencé à faire fortune.
Sheldon Adelson apparaît de plus en plus comme l’impresario de la droite américaine, soutenant par ses dons des causes qui vont au-delà de la politique classique, par exemple des organisations engagées dans des sujets comme la réforme du marché du travail, la réforme du droit civil ou la défense d’Israël. Miriam, son épouse depuis vingt et un ans, médecin spécialisé dans la toxicomanie et les addictions, forme avec lui un tandem dans nombre d’initiatives politiques et philanthropiques. Elle a d’ailleurs assisté à notre entretien par téléphone depuis l’Adelson Clinic, un centre de désintoxication que le couple a fondé à Las Vegas ; il en existe un autre à Tel-Aviv, et les Adelson ont également participé à la création d’un troisième centre à Macao.« Le problème dans l’éducation et dans la presse, c’est que tout le monde est à gauche »En Israël, la famille Adelson a par ailleurs créé un journal conservateur gratuit Israel HaYom, qui, à l’instar de Mitt Romney, soutient ardemment le Premier ministre Benyamin Nétanyahou. « Nous sommes trop objectifs, estime Sheldon Adelson. Nous avons voulu faire un journal objectif et mesuré, les autres publications sont tellement à gauche. Le problème dans l’éducation et dans la presse, c’est que tout le monde est à gauche. »
Adelson a étendu son réseau politique notamment grâce aux voyages que son épouse et lui ont faits en Israël, aux côtés de parlementaires, par l’intermédiaire de l’American Israel Public Affairs Committee [AIPAC, le lobby pro-israélien aux Etats-Unis].
“J’ai accompagné 205 députés et sénateurs en Israël, précise-t-il. Vous en déduirez donc que j’ai beaucoup d’amis. Et pourquoi ai-je avec eux des relations amicales ? Parce que je ne leur ai jamais rien demandé,. Du coup, ils me disent tous : ‘Vous êtes bien le seul à faire quelque chose pour nous sans jamais rien demander.’”De son propre aveu, Adelson est resté longtemps apolitique, jusqu’à ce qu’un ami l’invite à assister à sa première convention politique, la convention nationale démocrate de 1988, à Atlanta.« Cela ne m’a pas beaucoup plu. Partout où j’allais, que ce soit au café, dans les allées, dans les ascenseurs, ils ne parlaient tous que du poste qu’ils décrocheraient quand Michael Dukakis [le candidat démocrate de l’époque] serait élu à la Maison-Blanche, se souvient le milliardaire. J’ai trouvé ça répugnant. »Alors, en 1992, il s’est rendu à la convention nationale républicaine à Houston. “Je n’ai pas entendu une seule personne parler de ce qu’elle allait obtenir, assure-t-il. C’étaient des gens dignes, bien élevés. Je me suis dit : ‘Je n’ai rien à voir avec ces énervés d’Atlanta, Ce n’est pas moi.’ C’est comme ça que je me suis converti. Et, comme j’avais donné 100 000 dollars aux démocrates, pour compenser et me racheter, j’ai donné 100 000 dollars aux républicains. »Son statut de généreux donateur lui vaut pas mal de mauvaise presse. « Est-ce que cela me fait de la peine, est-ce que je me sens humilié ? fait-il mine de s’interroger. Certes, je ne suis pas content de ces articles parce que ce sont des tissus de mensonges. Je ne veux pas que mes deux fils (âgés de 13 et 15 ans) en pâtissent et je ne veux pas que les gens disent : ‘Je ne veux rien avoir à faire avec cet homme.’ Mais j’ai une conviction : il faut défendre ce en quoi on croit, même quand on est seul à le faire. »« Je suis l’exemple du milliardaire qui s’est sorti seul de la misère »Pour autant, Adelson dit ne pas regretter d’avoir fait publiquement la plupart de ses dons, même s’il lui eût été possible de les faire à des comités dont l’identité des bienfaiteurs n’est pas rendue publique. “Je n’ai pas coutume de faire des cachotteries. Je suis fier de mon nom. Fier de ma réputation. Je suis fier de ma famille et de son histoire. Je suis l’exemple du milliardaire qui s’est sorti seul de la misère. »Il ne se cache pas du premier gros don qu’il a fait dans cette campagne. « J’ai donné 5 ou 10 millions – je ne sais plus exactement – à Newt Gingrich. Je me suis dit : ‘Cher moi’ (c’est comme ça que je m’adresse à moi-même), ‘Cher moi, qu’as-tu à cacher ?’ Et je lui ai donné le chèque. Je n’en attendais rien. Encore moins ce qui m’arrive aujourd’hui, ce rejet, ces critiques. »“Je les ai prévenus : ‘Attention, mon nom associé au vôtre pourrait vous faire plus de tort qu’autre chose.’ A cause de Freedom’s Watch [un think tank de Washington très proche de l’ancien gouvernement de George W. Bush auquel le milliardaire anfait des dons en 2008 – cette organisation a aujourd’hui disparu]. Les syndicats ont rué dans les brancards et s’en sont pris à moi. Ilsnsous-entendaient que j’étais un parrain mafieux. Alors je dis [aux candidats qui sollicitent des dons] : ‘Vous pouvez changer d’avis.’ Ce à quoi ils ont répondu : ‘Non, nous voulons bien de votre argent.‘ »Selon certains de ses amis, Sheldon Adelson apprécie désormais tellement son rôle qu’il envisage de continuer à jouer les bons Samaritains pour les candidats républicains de 2016. « Je serai toujours là, proclame-t-il joyeusement. Mon portefeuille est résolument du même côté que mes idées. »
Romney’s Two Biggest Donors Record Net Worth Gains Before Presidential Debate
Adelsons give another $10 million to super PAC supporting Romney
October 28, 2012
(JTA) — Casino mogul Sheldon Adelson and his wife, Miriam, for a second time have given $10 million to a super PAC supporting Mitt Romney.
The donation to Restore Our Future came in during the first half of October, Federal Elections Commission filings show, according to reports.
On Oct. 25, the Adelsons said they made their second donation to the super PAC to « help level the playing field. » Late last month, billionaire George Soros pledged $1 million to a Super PAC supporting President Obama.
The Adelsons have given $47 million in support of Republican candidates this election year, Reuters reported.
Earlier this month, the couple gave $500,000 to the Patriot Prosperity super PAC supporting Rabbi Shmuley Boteach’s bid for Congress in New Jersey’s 9th Congressional District.
Super PACs can raise unlimited sums from corporations, unions and other groups, as well as individuals, and indirectly support a political candidate. They cannot by law coordinate with the candidate’s official campaign.
Adelson, 79, who reportedly is worth about $20 billion, told Politico last month that he planned to spend up to $100 million, or « whatever it takes, » to defeat Obama.
Adelson’s Pro-Romney Donations Will Be ‘Limitless,’ Could Top $100M
Forbes has confirmed that billionaire Sheldon Adelson, along with his wife Miriam, has donated $10 million to the leading Super PAC supporting presumptive Republican presidential nominee Mitt Romney–and that’s just the tip of the iceberg. A well-placed source in the Adelson camp with direct knowledge of the casino billionaire’s thinking says that further donations will be “limitless.”
Adelson, who has built Las Vegas Sands into an global casino empire, will do “whatever it takes” to defeat Obama, this source says. And given that Adelson is worth $24.9 billion–and told Forbes in a recent rare interview about his political giving that he had been willing to donate as much as $100 million to his initial presidential preference, Newt Gingrich–that “limitless” description telegraphs potential nine-digit support of Romney.
Adelson, this source continues, believes that “no price is too high” to protect the U.S. from what he sees as Obama’s “socialization” of America, as well as securing the safety of Israel. He added that Adelson, 78, considers this to be the most important election of his lifetime.
In an interview with me in February, Adelson said that he’d likely shift his financial support to the Republican front-runner if Gingrich dropped out of the race–which he did in May. Now Romney is positioned to reap Adelson’s largess. Thanks to the Citizens United decision, there are no curbs on how much Adelson could give the pro-Romney Super PAC, Restoring Our Future. Given that he’s one of the 15 richest people in the world, the Sands chairman could personally bankroll the equivalent of entire presidential campaign–say, $1 billion or so–and not even notice. (The $10 million donation he just made to Romney is equivalent to $40 for an American family with a net worth of $100,000.)
Adelson, ironically, has made more money during the Obama administration than just about any other American, based on Forbes tabulations. He had previously told me that just because he made money under Obama, it doesn’t mean he thinks the president is doing the right thing.
Does Adelson feel guilty about one American potentially steering the fate of the presidential election? “I’m against very wealthy people attempting to or influencing elections,” Adelson told me in February. “But as long as it’s doable I’m going to do it. Because I know that guys like Soros have been doing it for years, if not decades. And they stay below the radar by creating a network of corporations to funnel their money. I have my own philosophy and I’m not ashamed of it.”
Adelson is an Israel hawk who has donated hundreds of millions of dollars to Jewish causes. He also is also fiercely fighting against what he sees as Obama’s socialization of America. As he explained to me this winter:
“What scares me is the continuation of the socialist-style economy we’ve been experiencing for almost four years. That scares me because the redistribution of wealth is the path to more socialism, and to more of the government controlling people’s lives. What scares me is the lack of accountability that people would prefer to experience, just let the government take care of everything and I’ll go fish or I won’t work, etc. U.S. domestic politics is very important to me because I see that the things that made this country great are now being relegated into duplicating that which is making other countries less great. … I’m afraid of the trend where more and more people have the tendency to want to be given instead of wanting to give. People are less willing to share. There are fewer philanthropists being grown and there are greater expectations of the government. I believe that people will come to their senses and not extend the current Administration’s quest to socialize this country. It won’t be a socialist democracy because it won’t be a democracy.”
If Romney gets tough on Israel’s defense and continues to repeat his small government, free market message, he could find that the war chest backing his efforts is, well, limitless. It will be interesting to see how Obama’s billionaire backers –who have so far been reticent to match GOP efforts–will respond.
REUTERS – Billionaire Adelson, wife give new $10 million to Romney « Super PAC »
By Patrick Temple-West
WASHINGTON | Thu Oct 25, 2012 11:13pm EDT
(Reuters) – Top Republican donors Sheldon Adelson and his wife gave another $10 million to the « Super PAC » backing Republican presidential candidate Mitt Romney in October, saying they hoped to « level the playing field » with Democrats ahead of the November 6 election.
In a campaign year of unprecedented contributions, Adelson and his wife Miriam have stood out above the rest.
The 79-year-old billionaire chairman of Las Vegas Sands Corp, Adelson emerged as the Republican Party’s biggest patron in the 2012 campaign, pouring at least $47 million into Republican coffers with his wife.
The Adelsons gave $5 million each to the pro-Romney Super PAC Restore Our Future, accounting for about half of the fund’s cash raised from October 1 through 17, according to Federal Election Commission filings released on Thursday. The filings are the last disclosures before the November 6 elections.
In a statement on Thursday, the Adelsons said they were exercising their « privileges » of free speech to counter the millions of dollars raised by President Barack Obama as well as contributions from liberal billionaire George Soros and labor unions.
« Our family has felt an obligation to help level the playing field by providing support to the candidates and causes on the other side of the equation, » according to the statement provided by a Sands spokesman.
A series of U.S. court cases in recent years have shined a spotlight on political spending as a form of free speech.
The rulings spawned Super PACs, outside groups that can raise and spend unlimited funds but cannot formally coordinate with official campaigns.
Soros, a billionaire financier, held the previous political donation record with $27.5 million contributed to Democrats in 2004. In October, Soros gave $1 million to the pro-Obama Super PAC.
The Adelsons have also donated to Super PACs helping Republicans in Congress. They were the largest donors behind the party’s convention in Tampa, Florida, in late August.
During the Republican primaries, the Adelsons used their fortune to attack Romney. They gave up to $20 million to presidential hopeful Newt Gingrich, who won the South Carolina primary.
The Adelsons became Romney donors in June when the candidate became Obama’s remaining Republican challenger.
Forbes estimates Adelson’s fortune to be $20.5 billion.
In September, Adelson told Politico he planned to spend up to $100 million, or « whatever it takes, » to defeat Obama.
Adelson may have given another $20 million to $30 million to fundraising groups that do not need to report their contributors, according to Politico.
Adelson has also used his contributions to push for a stronger U.S. defense of Israel’s sovereignty. He is a director of the Republican Jewish Coalition and has called Obama’s Israel positions too soft.
In the previous presidential campaign of 2008, Adelson was a much less prominent donor, giving about $100,000 to Republican candidates and party funds, according to the Center for Responsive Politics, a non-partisan group that tracks spending.
(Additional reporting by Alina Selyukh and Alexander Cohen; editing by Todd Eastham)
The Election’s 40 Biggest Billionaire Donors (And Why The Kochs Are Missing)
10/08/2012 @ 3:56PM
This is the web version of a story that appears in the Oct. 22 issue of Forbes.
Ils haïssent viscéralement le président américain. Politiques, financiers ou juges, ces ultras sont prêts à tous les coups tordus pour le dézinguer.

inSIl y a les opposants. Et il y a ceux qui n’ont jamais accepté l’idée d’Obama. Qui le considèrent comme un usurpateur, un étranger, un Hitler (à moins que ce ne soit un Staline), un musulman diabolique… La politique américaine ressemble rarement à une promenade bucolique à Giverny : on s’y insulte, on s’y alpague, on s’y dénigre avec une violence verbale parfois étonnante. Bill Clinton en a fait l’expérience, et bien d’autres avant lui. On se souvient, par exemple, de la haine et du mépris hargneux de certains généraux envers les frères Kennedy.
Mais avec Barack Obama, premier président métis dans l’histoire du pays, le déni de légitimité a encore franchi un cran. La détestation de millions d’électeurs républicains s’est jointe à celle de juges de la Cour suprême, d’élus du Congrès, de financiers de Wall Street et, bien sûr, d’animateurs de télé et de radio. Jusqu’où iront-ils ? Au nom du premier amendement, Barack Obama a défendu devant l’ONU les outrances verbales à son encontre : « J’accepte que les gens m’adressent les pires insultes quotidiennement, et je défendrai toujours leur droit de le faire. » Mais leurs millions de dollars et – parfois – leurs appels à la violence ? Ce n’est pas seulement le président que ces Obama haters attaquent. C’est la démocratie américaine. Revue des troupes.
KARL ROVE – Le « party boss »
Quel come-back ! Il avait quitté la Maison-Blanche de Bush dans la disgrâce, mêlé à plusieurs scandales. Quatre ans plus tard, « Boss Rove » trône au sommet du Parti républicain grâce à ses deux Super PAC, des structures qu’utilisent les milliardaires pour faire battre Obama et les candidats démocrates. Rove ambitionne de récolter et de dépenser 300 millions de dollars. Et c’est lui qui coordonne, de fait, le milliard de dollars que dépenseront les Super PAC conservateurs dans cette campagne sans merci.
SHELDON ADELSON – Le papy des bandits manchots
Proche de Netanyahou et supporter inconditionnel d’Israël, par ailleurs soupçonné de corruption et de blanchiment d’argent, ce baron des casinos de Las Vegas et de Macao a commencé par déverser ses millions sur le candidat aux primaires républicaines, Newt Gingrich. Lequel s’est empressé de déclarer que « la Palestine n’existe pas ». Le milliardaire de 79 ans, fils d’un chauffeur de taxi de Boston, s’est ensuite rabattu sur Mitt Romney. Il est prêt à dépenser jusqu’à 100 millions de dollars pour battre Obama !
CHARLES KOCH – Le pétrolier aux poches pleines
Proche du Tea Party, le magnat du pétrole, à la tête, avec son frère David, d’un conglomérat estimé à 100 milliards de dollars, se serait déclaré prêt à mettre 200 millions de dollars sur la table pour empêcher Obama de remporter un second mandat. Ferraillant contre Greenpeace, la réforme du système de santé ou le plan de relance, son influence à Washington est considérable et son organisation, Americans for Prosperity, une véritable machine de guerre contre le président.
MITCH MCCONNELL – Le sénateur Tout-sauf-Obama
« Notre objectif le plus important est que le président Obama ne soit pas réélu », déclarait-il à l’automne 2010. Voir l’économie repartir ? Le nombre de chômeurs diminuer ? Non. Rien n’était plus important, aux yeux du sénateur du Kentucky, leader de la minorité républicaine au Sénat, que la défaite de ce maudit Obama en 2012. Pour cela, McConnell et ses troupes ont usé et abusé du filibuster, une procédure qui permet à 40 sénateurs (sur 100) de tout bloquer. Minoritaires, ils refusent toute légitimité au président américain.
ERIC CANTOR – Le congressman torpilleur
Avant même de devenir le majority leader à la Chambre des Représentants en 2011, ce jeune-turc de Virginie a piloté l’obstruction républicaine aux réformes de la Maison-Blanche. Il s’est assuré que le plan de relance de 2009 n’obtienne pas la moindre voix de son camp, et a torpillé un deal sur la dette entre Obama et John Boehner, le speaker de la Chambre, qui aurait été historique. Farouche partisan d’Israël, il déconcerte une bonne partie de l’électorat juif avec ses positions ultraconservatrices.
SCOTT WALKER – Le réac du Wisconsin
Le gouverneur du Wisconsin est le héros du Parti républicain depuis qu’il a réussi, en juin dernier, à sauver son poste après une requête en destitution. Cette victoire, dans un Etat plutôt démocrate, a été perçue comme un mauvais signal pour Obama et pour des syndicats contre lesquels il a mené une guérilla sans relâche, remettant en question le droit syndical et les avantages des employés d’Etat. Proche du Tea Party, il est connu pour ses positions « pro-life » et son opposition à la contraception.
ANTONIN SCALIA – Le juge déjanté
« La façon dont Scalia considérait les juges de la Cour suprême comme des gladiateurs affrontant le président [Obama] énervait Roberts », le président de ladite Cour, écrit Jeffrey Toobin dans un livre récent sur les neuf juges. Toobin décrit un Scalia « furieux », « enragé » par la décision de John Roberts de ne pas invalider la réforme du système de santé. Roberts, nommé par George Bush, a en revanche voté avec Scalia pour libérer un torrent d’argent privé dans le financement de la vie politique.
STEPHEN SCHWARZMAN – L’ingrat de Wall Street
En 2010, il avait dû présenter ses excuses pour avoir affirmé que les projets de Barack Obama de taxer certains gains de Wall Street lui faisaient penser à « quand Hitler avait envahi la Pologne en 1939 » ! Le milliardaire est aujourd’hui plus discret, mais cela ne l’empêche pas d’être l’un des supporters clés de Mitt Romney à Wall Street. Schwarzman, comme le candidat républicain, vient du private equity, un monde qui rachète des entreprises, les endette, les redresse, les liquide, les revend… toujours avec profit.
RUPERT MURDOCH – Le tonton flingueur
Le mogul des médias, qui possède entre autres le « Wall Street Journal » et la chaîne Fox News, est à titre personnel un farouche opposant à Barack Obama, qu’il considère comme un socialiste précipitant le déclin des Etats-Unis et ruinant le pays. Twittos compulsif, il fait la promotion des films et des livres anti-Obama. Et Fox News, avec ses stars (Bill O’Reilly, Sean Hannity…), reste l’arme favorite de la droite contre Obama. Seul problème : Murdoch « doute » que Romney ait une chance de gagner…
RUSH LIMBAUGH – Le bateleur des ondes
A 62 ans, l’animateur du « Rush Limbaugh Show », l’émission radio la plus réactionnaire et la plus écoutée (près de 15 millions d’auditeurs), n’a qu’une devise : plus c’est énorme et vulgaire, plus ça passe ! En 2007, il avait tenté de barrer l’accès du « nègre magique » aux primaires démocrates. Cette année, cet amateur de cigares a fait scandale en traitant Sandra Fluke, une militante pour l’accès des étudiantes à la contraception, de salope et de prostituée. Tollé… et gros succès d’écoute !
DINESH D’SOUZA – L’anti-Michael Moore
Il avait déchaîné la controverse en 2010, affirmant dans un article qu’avec Obama les Etats-Unis étaient « gouvernés selon les rêves d’un membre de la tribu Luo des années 1950 » – le père du président. Il reprend cette pseudo-psychologie aux relents racistes, ainsi qu’un fantasme sur le souhait d’un président qui serait animé d’une « rage sublimée » d’affaiblir et de « rapetisser » l’Amérique, dans un film, « 2016 : Obama’s America ». Enorme succès.
WAYNE LAPIERRE – Le sniper parano
En 2008, l’homme fort de la National Rifle Association (qui défend le port d’armes) prédisait qu’avec Obama un « désarmement civil » serait imposé via un traité de l’ONU. En 2012, rebelote : si Obama est réélu, « ce sera la fin du deuxième amendement », garant du droit des citoyens à porter des armes. Celles-ci seront fondues et transformées en « boîtes à soupe et bancs de square » ! Risible ? Pas si l’on considère les 10 millions de dollars déversés par la NRA dans cette campagne, et son énorme capacité d’intimidation.
Philippe Boulet-Gercourt et Natacha Tatu
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