Netanyahou traite les Arabes de « bêtes sauvages » et annonce la construction d’un nouveau mur
Le Premier ministre israélien a indiqué qu’il prévoyait d’entourer le pays d’une « barrière de sécurité » visant à protéger la population contre les « bêtes sauvages » issues des pays voisins. Benyamin Netanyahou a annoncé un plan visant à enceindre totalement Israël à l’aide d’une « barrière » supposée protéger le pays contre les Palestiniens et les citoyens des pays voisins, qu’il a décrits comme des « bêtes sauvages ». (fr.awdnews)
Le Premier ministre israélien a dévoilé son plan mardi lors d’un déplacement près de la frontière avec le Sinaï égyptien, dans le sud du pays.
Netanyahou a indiqué qu’un projet de barrière à la frontière sud faisait partie d’un « plan de construction sur plusieurs années visant à entourer Israël de clôtures de sécurité pour se protéger dans le Moyen-Orient actuel et à venir ».
« Dans ce voisinage, nous devons nous protéger contre les bêtes sauvages », a-t-il affirmé.
« Il y aura une clôture telle que celle-ci entourant Israël dans son intégralité. Nous encerclerons la totalité de l’État d’Israël avec une clôture, une barrière. »
Le Premier ministre inspectait une section de 39 km de clôture installée entre la ville d’Eilat, près de la mer Rouge, et l’endroit où Israël est en train de construire un nouvel aéroport international.
Israël a récemment annoncé qu’il construirait un nouveau mur le long de la frontière avec la Jordanie. Encercler tout le pays devrait coûter des milliards de dollars.
Pendant ce temps, le leader de l’opposition israélienne Isaac Herzog a déclaré qu’aucun accord de paix n’était possible pour le moment et qu’Israël devait commencer à se séparer unilatéralement des Palestiniens pour restaurer la sécurité.
Le chef de l’Union sioniste, une coalition menée par les travaillistes, a précisé mercredi que s’il souhaitait toujours une solution basée sur les deux États, il pensait que les dirigeants israéliens et palestiniens actuels étaient incapables de conclure un tel accord.
Il a dès lors proposé de séparer les zones palestiniennes à la périphérie de Jérusalem de la ville elle-même et de parachever la construction de la barrière de séparation israélienne qui emmure déjà une grande partie de la Cisjordanie.
« Je crois que nous devons être réalistes », a déclaré Herzog lors d’une conférence de presse organisée pour dévoiler un nouveau « plan [israélien] en matière de sécurité », suite à quatre mois de violence qui ont coûté la vie à plus de 150 Palestiniens et 26 Israéliens.
« Et je crois que la réalité appelle dès à présent à comprendre que la paix n’est pas pour demain. Ce que nous devons faire est nous séparer des Palestiniens autant que possible. Voici comment prendre notre destin en main ».
Un passé marqué par les controverses
Les commentaires de Netanyahou ne sont que les derniers d’une longue série de comparaisons similaires formulées par des politiciens israéliens.
Ehud Barak, Premier ministre du pays de 1999 à 2001, avait comparé les Palestiniens à des reptiles prédateurs.
« Les Palestiniens sont comme des crocodiles », avait-il dit en août 2000. « Plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent. »
Quelques mois après l’éruption de la première Intifada, initiée en décembre 1987, le Premier ministre de l’époque Yitzhak Shamir avait mis en garde les manifestants palestiniens en Cisjordanie et à Gaza.
« D’un point de vue historique plurimillénaire, ils sont comme des sauterelles par rapport à nous », avait-il déclaré.
En mai 2015, la ministre de la Justice Ayelet Shaked avait déclaré que les mères palestiniennes élevaient de « petits serpents ».
Appelant tous les Palestiniens des « combattants ennemis », Shaked avait ajouté que « les mères de martyrs » devraient « suivre leurs fils ».
« Rien ne serait plus juste. Elles devraient disparaître, tout comme les maisons dans lesquelles elles ont élevé les serpents. Sinon, d’autres petits serpents y seront élevés. »
Le vice-ministre de la Défense Eli Ben Dahan, un rabbin connu pour ses prises de position véhémentes, avait pour sa part déclaré lors d’une interview radiophonique en 2013 que les Palestiniens « ne sont pas humains ».
« Pour moi, ils sont comme des animaux », avait-il dit.
http://fr.awdnews.com/soci%C3%A9t%C3%A9/netanyahou-traite-les-arabes-de-%C2%AB-b%C3%AAtes-sauvages-%C2%BB-et-annonce-la-construction-d%E2%80%99un-nouveau-mur
Times of Israel FR: Netanyahu dévoile un plan pour « entourer tout l’État d’une barrière » La menace « d’animaux carnivores » des pays voisins demande des barrières sophistiquées, déclare le Premier ministre
TIMES OF ISRAEL – Netanyahu unveils plan to ‘surround entire state with a fence’ Threat from ‘predatory animals’ in neighboring countries necessitates sophisticated barriers, says PM
Netanyahu Announces Plans for Construction of Huge Security Fence to “Protect Ourselves Against Beasts”Erekat: Netanyahu’s plan to surround Israel with fences like South African ‘Bantustan’ system
Netanyahu’s ‘Wild Beast’ Quote Was Apartheid-speak, Says Chief Palestinian Negotiator Prime Minister said on Tuesdau that Israel needed to surround itself with fences and barriers against the ‘wild beasts’ in neighboring countries.
Cartoon: Netanyahu plans fortress Israel to protect against ‘wild beasts’
Joffrin à Zemmour : « Vous voulez mettre des barbelés !? »
Zemmour répond: « ça ne me gêne pas ! »
(Comme en Israël, Riric?)
Source: Zemmour et Naulleau – 21 octobre 2015
Alex Jones pense la même chose au sujet de la frontière américano-mexicaine: il félicite Israël pour son mur de protection et suggère de suivre son exemple. D’autant plus que, toujours selon Jones, le Hezbollah entraîne les cartels mexicains à passer de la drogue et des armes aux États-Unis par la frontière mexicaine! De toute façon ceux qui sont pas d’accord avec Jones sont du même bord que les méchants de l’Onu mondialiste qui condamnent tout le temps Israël. À tout le moins, Jones doit être content de savoir qu’une compagnie israélienne rompues aux moyens technologiques de contrôle du bétail humain ait reçu en 2014 le contrat pour la surveillance de la frontière mexicano-américaine.
Alex Jones fantasme sur la dite « barrière de sécurité » israélienne: Here’s Alex Jones [AJ], in conversation with his guest, Michael Shrimpton [MS] in 2004 [via PrisonPlanet] :
151. Alex Jones: You were there with the IDF on the ground, what did you learn?
152. Michael Shrimpton: Well I was very impressed with the way the IDF ran check-points. I talked to a check-point commander in Jenin, for example, very impressed with what I saw; very impressed with the security fence which is clearly having an impact in those sectors of the West Bank where it’s been erected.[Inaudible]
153. AJ: Well I know this. We sure need one of those on the southern border of the US.
154. MS: [Laughs]
155. AJ: And I want one. That thing’s beautiful.
156. MS: Well I think your southern border is a bit porous and as we’ve seen on 9/11, porous borders can present dangers. And er –
157. AJ: Well I’m not kidding, I’ve literally seen photos of that thing and I start salivating on it.
…….
162. MS: Well I’m a big fan of the IDF. I was very impressed meeting and talking with erm, from soldiers up to generals. I think the IDF are doing a good job. I think the Israelis know far more about counter-terrorism than we do in Britain or in the United States. My general line with Israel is I think, we in the west, the rest of the west – Israel is part of the west – we need to get off the Israelis’ back and let them go and do the job. They do know what they’re doing.
163. AJ: Well certainly they know how to build a fence and I wish we had one of those.
164. MS: [Laughs] The fence is very impressive. It’s more than a fence of course, it’s a, you’ve got a ditch, you’ve got a roadway that allows regular patrolling, easy access to any terrorist incursion, good surveillance, some good, high-tech stuff there. The security barrier is a very impressive development.


Donald Trump Jr. Retweets the ‘Neo-Nazi Movement’s Favorite Academic’
Le clan Trump fait de la pub à Kevin MacDonald, preuve de plus que les juifs sionistes appuyant Trump n’ont pas de problème avec « l’antisémite » MacDonald, car de toute façon selon lui tout le « problème juif » tient au fait que les juifs seraient de dangereux militants de gauche, qui menacent de détruire la civilisation avec leurs idées de gauche. C’est exactement la ligne de pensée de FOX News (Rupert Murdoch, Glenn Beck), qui juge que « Soros contrôle les médias, les politiciens et les et groupes de gauche », que « les médias contrôlés par les juifs sont anti-Israël », ou que « les juifs antisionistes sont des traîtres ». Exactement comme les mccarthyistes d’autrefois qui ne voyaient le problème juif que sous l’angle du « péril communiste ». Pour des idéologues droitards comme Kevin MacDonald, le problème avec les juifs est qu’ils diffusent des idées de gauche! Pour eux tout le discours de gauche n’est que propagande juive (obsession anachronique du « péril judéo-bolchévique ») et la propagande juive se limite au discours de gauche. (C’est bien la preuve que les identitaires ne sont que des droitards qui n’ont jamais vraiment dépassé et encore moins démasqué l’escroquerie totale du clivage duopolistique gauche-droite.) Cette grille de lecture assimile toute idée de gauche à de la pure propagande juive et toute propagande juive à la gauche. Pour MacDonald, tout le problème posé par les juifs tient en une seule phrase : d’un côté, les juifs gardent le nationalisme (Droite) jalousement pour eux-mêmes alors que, de l’autre, ils imposent aux non-juifs le cosmopolitisme international antiraciste (Gauche). Ce n’est pas surprenant de voir le clan Trump–qui est constamment dépeint comme « nazi » (en fait plutôt Alt-Right, droite alternative, droite nationaliste) et cela malgré son alignement sur le sionisme–endosser les thèses de Kevin MacDonald. (Ce même MacDonald qui d’ailleurs voit dans le national-socialisme un « reflet-miroir du judaïsme »!) Le candidat Trump incarne en effet non seulement les thèses d’Alex Jones et David Duke mais également celles de Kevin MacDonald : avec Trump nous avons un quasi « nazi » en mode sioniste et philosémite!
Au fond, McDonald nous explique que c’est la faute des non-juifs si les juifs ont pris le dessus. Selon lui, c’est notre faute puisque nous aurions dû être des « gagnants » (« Winning » comme dirait Trump)
ont pris le dessus. Selon lui, c’est notre faute puisque nous aurions dû être des « gagnants » et non des faiblards naïfs, gentils et compatissants. Selon lui, la grande victoire des juifs au 20e siècle vient du fait de leur intelligence supérieure, de leur travail acharné (MDR!!), de leurs talents et de leur capacité supérieure à adopter et suivre les « stratégies évolutionnaires » (au sens darwiniste) les mieux adaptées à notre époque, contrairement à nous les non-juifs qui sommes de vrais perdants au regard de sa grille d’analyse des « stratégies évolutionaires ». En affirmant cela, MacDonald nie le fait que les juifs ont obtenu tout ce pouvoir et toute cette richesse par des moyens malhonnêtes comme le mensonge et la manipulation (désinformation, intox), ou illégaux comme le meurtre, l’extorsion, la fraude, le gangstérisme, le trafic illégal, le racket, le prêt usuraire, voire en fomentant des guerres et pire encore, etc. Du point de vue de MacDonald, la source de notre problème est la morale chrétienne et non la puissance juive démesurée et leur richesse phénoménale mal acquise et usurpée. Selon lui, donc, nous devrions imiter les stratégies évolutionnaires juives, car ce sont ces « stratégies évolutionnaires » qui expliquent la victoire de la communauté juive si petite et minoritaire sur la population non-juive pourtant si nombreuse et majoritaire. Bref, pour MacDonald, les juifs ont gagné non par usurpation et abus de confiance, non par le crime et la malhonnêteté, mais tout simplement parce que ce sont des gagnants-nés, autrement dit parce que ce sont eux les meilleurs, qu’ils ont adopté des « stratégies évolutionnaires » intelligentes alors que les nôtres seraient trop stupides, opposées à l’accumulation de richesse et de pouvoir et axées sur la valorisation du travail et sur la maxime chrétienne d’aimer et aider son prochain et pas seulement son ethnie ou sa race. Cette manière de voir se relie directement aux conclusions du livre The Bell Curve, un livre très aimé par les racistes blancs étant donné qu’il affirme l’infériorité du QI moyen des noirs par rapport au QI moyen des blancs. Or ces racistes blancs semblent oublier est que ce livre affirme également la supériorité intrinsèque des juifs sur tout le monde!
Aperçu de l’analyse binaire et ultra simpliste de MacDonald :
Gauche = « propagande juive » Droite = « identité juive »
CONSTAT DE MACDONALD : « LE NAZISME EST UNE COPIE DU JUDAÏSME (SIONISTE) »
SOLUTION DE MACDONALD : « LES NON-JUIFS DOIVENT COPIER LES JUIFS (SIONISTES) » en développant un « sionisme pour les blancs ». Le nationalisme blanc a donc comme meilleur ami les sionistes et comme pire ennemi les antiracistes tels que les antisionistes.
Or la réalité est bien plus complexe et ne se réduit pas à des oppositions binaires aussi simplistes! La réalité est que les juifs ne font pas que de la propagande de gauche comme au temps révolus du judéo-bolchévisme et comme la théorie du complot « Soros contrôle tout » voudrait nous faire croire. En fait ils font aussi de la propagande de droite, afin de DIVISER POUR RÉGNER. Plien de juifs tiennent un discours ouvertement pro-nationaliste : ce sont les néocons! Une partie des néocons emprunte le discours libéral droit-de-l’hommiste mondialiste pour justifier l’interventionnisme guerrier, mais un autre pan des néocons attaquent en priorité les idées libérales et droit-de-l’hommistes comme étant la cause profonde de l’islamisation et de la dégradation des nations en général. Ces juifs néocons de droite (comme Zemmour, David Horowitz et les autres amis juifs de MacDonald) mettent en avant la défense de l’homogénéité culturelle face à l’islamisation et dénoncent le rôle des juifs dans la diffusion des idées libérales, cosmopolites et droits-de-l’hommistes! Ces néocons de droite n’ont pas de problème avec les antisémites et les juifs antisémites tant que ceux-ci ne sont pas anti-Israel et tant qu’ils blâment les juifs comme étant les principaux vecteurs des idées de gauche (ce qui n’est plus tout à fait vrai de nos jours, avec la quantité phénoménale de Goyim qui ont pris le relais du discours de gauche). En fait les juifs ont maintenant très peur du discours de gauche anti-impérialiste et anti-raciste (ils ont toujours en bouche le mot « islamo-gauchisme »), parce qu’une grande partie de la population se reconnaît dans ce discours, d’une part, et que ce discours antiraciste conduit forcément à la dénonciation du racisme impérialiste et particulièrement du sionisme, d’autre part. C’est pourquoi les idéologues juifs sionistes considèrent que l’extrême-droite n’est plus un problème pour eux, car l’extrême-droite est maintenant sur la même ligne anti-islam réactionnaire qui est la leur. Les juifs sionistes sont maintenant à l’avant-garde de la réaction et du « nationalisme ». Pour preuve : de nombreux juifs sionistes, surtout les plus extrémistes réactionnaires, appuient Trump, qui incarne de nos jours le réactionnaire anti-gauche et le nationaliste raciste par excellence. Les sionistes se reconnaissent en lui, et seuls les juifs de gauche le détestent. Quant aux néocons de tendance libérale droit-de-l’hommistes, ceux-ci ont un peu peur que le discours trop ouvertement identitaire-nationaliste de Trump ne lève le voile sur le caractère intrinsèquement identitaire impérialiste-sioniste de leur projet mondialiste à prétention libérale droit-de-l’hommiste.
Grande confusion de la droite nationale : les identitaires affirment et exigent des choses contradictoires, sans s’en rendre compte. Toutes ces contradictions font qu’on ignore, par exemple, ce qu’ils veulent par rapport à l’immigration (et qu’on ne peut déporter du jour au lendemain). D’un côté ils disent « combattre le métissage » mais de l’autre ils critiquent les immigrants qui « ne s’intègrent pas et ne se mêlent pas » à la société française. Comprennent-ils à quel point ces deux positions sont radicalement contradictoires? Combien sont assez intelligents pour s’en rendre compte? Car combattre d’une part le métissage d’une part et critiquer d’autre part les immigrants qui ne se mélangent pas à la société d’accueil et n’adoptent pas ses règles et sa laïcité, c’est tout à fait contradictoire. Si les identitaires combattent réellement le métissage des immigrés avec la société d’accueil, ils devraient être heureux que ces immigrants ne s’intègrent pas à leur société et décident de toujours rester entre soi, se marier entre soi et conserver leur propre culture, au lieu de se métisser et de mélanger les cultures en adoptant la culture d’accueil! Si les immigrants s’assimilent bien et adoptent la culture d’accueil, ils risquent davantage de se métisser à la société d’accueil! Les identitaires devraient réfléchir à ce qu’ils veulent et mettre tout ça au clair une fois pour toute, pour que leur discours soit enfin un peu cohérent. Si être nationaliste signifie combattre le métissage, alors les nationalistes devraient féliciter et encourager les nationalistes chez tous les peuples et toutes les races. Si être nationaliste signifie, comme l’affirme Zemmour, promouvoir l’assimilation des étrangers dans la culture de la société d’accueil, alors il ne faut pas se plaindre qu’il y ait autant de métissage des cultures et des sangs!
VIDEO – Enzo Traverso: De l’esprit critique au conservatisme (De Trotsky à Kissinger: de la Révolution internationale à la Contre-Révolution internationale!) Partie I – Partie 2
VIDEO – Pour une historiographie marxiste et critique : entretien avec Enzo Traverso Traverso a tout compris sur le virage conservateur des juifs au 20e siècle, leur passage de Trotsky à Kissinger!
VIDEO – UPJB-14juin2013-Enzo Traverso : « La fin de la modernité juive. Histoire d’un tournant conservateur »
PHILOMAG: Historien et essayiste subtilement engagé, Enzo Traverso est l’un des intellectuels italiens les plus remarquables de notre temps. Spécialiste « gentil » de l’histoire du judaïsme, il fait paraître un livre qui devrait, au moins par son titre, faire parler de lui : La Fin de la modernité juive. Si la teneur en est aussi complexe que le destin du judaïsme lui-même, le propos peut en être résumé simplement : il y a encore peu, les créateurs juifs étaient synonymes de dissidence et de progressisme radical ; depuis la création de l’État d’Israël et, surtout, depuis son devenir-central dans les querelles géopolitiques planétaires, le signifiant « juif », indépendamment des engagements propres à chaque Juif concret, est devenu le cheval de Troie « Plexiglas » du néoconservatisme contemporain. Traverso résume lui-même à gros traits : « Si la première moitié du XXe siècle a été l’âge de Franz Kafka, Sigmund Freud, Walter Benjamin, Rosa Luxembourg et Léon Trotski, la seconde a plutôt été celle de Raymond Aron, Leo Strauss, Henry Kissinger et Ariel Sharon. » Voilà pour le diagnostic, à la fois plutôt flagrant et propre à faire se lever tous les boucliers de la bien-pensance en qualifiant son auteur d’« antisémite ». On aimerait que ses ennemis tout désignés y regardent à deux fois : si Traverso peut être soupçonné d’une chose, ce serait plutôt de philosémitisme aggravé, étayé par une connaissance impressionnante de la culture et de l’histoire juives. Il est donc fondé à remarquer que là où le créateur juif, philosophe, écrivain ou artiste, fut depuis Spinoza le paradigme souvent indépassable de l’homme du « contrepoint et de la dissonance », il semble aujourd’hui volontiers se faire le porte-parole avant-gardiste des ordres les plus dominants, conformistes et brutaux. Non seulement les droites européennes classiques brandissent leur philosémitisme et leur prosionisme comme un pavillon de complaisance, mais même les extrêmes droites ont, depuis une décennie, fait la paix – singulièrement en France – avec leur vieille obsession négative. Israël, comme avant-poste de la lutte de la civilisation contre la barbarie : le refrain est désormais si connu que nous bâillons en l’entendant.(LIRE LE RESTE…)
L’INTELLECTUEL COMPULSIF:
L’auteur établit une critique de l’intellectuel compulsif et analyse le pouvoir dont il dispose, qui est davantage un pouvoir d’affect que d’idée. Il réalise ces constats en s’appuyant sur une étude de cas où l’antisémitisme est en cause. Il pose à nouveau la question de la réaction philosémite en France, du judaïsme, mais aussi de la situation israélo-palestinienne et de son histoire.
Thèse La réaction philosémite à l’épreuve de l’histoire juive Au croisement de la philosophie, de la sociologie et des sciences politiques, La réaction philosémite à l’épreuve de l’histoire juive se propose de mener à bien l’analyse et la théorie complète d’une modalité contemporaine du discours réactionnaire français. Après les attentats du onze septembre 2001 est apparu en France un courant idéologique renouant avec le mot d’ordre de la « défense de l’Occident », tel que l’extrême droite notamment française avait pu en élaborer le contenu et la forme dans l’entre-deux Guerres, affirmant alors sa parenté idéologique avec le fascisme (italien) et l’antisémitisme (allemand). Toutefois, la particularité de son avatar contemporain, c’est d’une part qu’il se présente comme une « défense de la démocratie », et d’autre part qu’il s’organise autour des deux mots d’ordre que sont « la défense du sionisme » et « la lutte contre l’antisémitisme ». Ce travail de recherche démontre que, par delà ce réhabillage rhétorique, le contenu idéologique demeure pour l’essentiel inchangé, constituant l’invariant d’un courant intellectuel et politique qu’il convient précisément de qualifier de réactionnaire, en ce sens qu’il ne repose sur aucun contenu de pensée affirmatif, mais sur la peur, notamment de l’ « étranger », du « révolutionnaire », ou plus simplement du « peuple », mais aussi, au-delà, sur la peur du philosophe, et des juifs.
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Ivan Segré LA RÉACTION PHILOSÉMITE | La trahison des clercs
Sans aucun doute, le premier livre à s’attaquer avec exactitude et justesse à la violente campagne pseudo-« philosémite », dans laquelle Yvan Segré lit les traits d’une trahison politique (qu’il qualifie ici de « réactionnaire ») et non ceux d’une fidélité à l’universalisme juif. La Réaction philosémite, ou La trahison des clercs est l’ouvrage d’un logicien hors pair, que double, de bout en bout, un ironiste rare. Ivan Segré vit en Israël
En titrant La Réaction philosémite, et en sous-titrant La trahison des clercs, un horizon d’attente se dessine…
À l’aube du XXIe siècle, un courant idéologique significatif s’est manifesté en France, dont les représentants ont été notamment Alexandre Adler (historien), Emmanuel Brenner (sociologue), Eli Chouraqui (cinéaste), Alain Finkielkraut (philosophe), William Goldnadel (avocat), Jean-Claude Milner (linguiste), Robert Misrahi (philosophe), Pierre-André Taguieff (politologue), Shmuel Trigano (sociologue), Yves-Charles Zarka (philosophe)… Le déclenchement de la nouvelle Intifada (septembre 2000) et la perception d’un renouveau de l’antisémitisme en France ont conduit ces intellectuels à produire un certain nombre de publications, documentaires, réquisitoires ou plaidoiries qui répondraient aux deux mots d’ordre que sont la « lutte contre l’antisémitisme » et la « défense du sionisme ». Leurs détracteurs les ont qualifiés d’intellectuels « communautaires » ou « communautaristes », dénonçant de la sorte l’exacerbation d’un particularisme identitaire, en l’occurrence juif. On sait par ailleurs que Julien Benda rend raison en ces termes du titre de son célèbre ouvrage : « Comme l’ancien prophète d’Israël, le clerc moderne enseigne aux hommes : « Déployez votre zèle pour l’Eternel, dieu des armées ». Telle est depuis un demi-siècle l’attitude de ces hommes dont la fonction était de contrarier le réalisme des peuples et qui, de tout leur pouvoir et en pleine décision, ont travaillé à l’exciter ; attitude que j’ose appeler pour cette raison la trahison des clercs. » Il semble dès lors aller de soi que notre argument aura pour enjeu de renouveler celui de Julien Benda, autrement dit de mettre en évidence la « trahison » de l’universel qui orienterait les intellectuels dits « communautaires ». Et comme il s’agirait, en l’occurrence, d’« exciter » un particularisme juif, la trahison des clercs apparaîtrait pour ce qu’elle est littéralement, à savoir le retour à « l’ancien prophète d’Israël », qui serait le retour à une forme particulariste du divin (ou de la pensée). Or, précisément, notre argument n’est pas celui-là, puisqu’il s’agira dans cet ouvrage de réfuter que ce courant de pensée soit « communautaire ». C’est aussi pourquoi cet adjectif sera systématiquement placé entre guillemets. Nous soutiendrons en effet non seulement que ce courant idéologique est réactionnaire, et non communautaire (au sens propre cette fois), mais en outre qu’il relève davantage de la trahison d’un particularisme juif – soit une trahison des clercs entendue en un sens rigoureusement adverse : un devenir clerc. Et nous montrerons, au travers de l’examen minutieux d’un choix de textes représentatifs du courant intellectuel dit « communautaire », que ce que nous avons nommé la réaction philosémite est la pièce maîtresse, en France contemporaine, d’une opération idéologique d’envergure visant à imposer le mot d’ordre d’une « défense de l’Occident ».—-
Ivan Segré L’INTELLECTUEL COMPULSIF La Réaction philosémite, 2
L’Intellectuel compulsif est un essai de micro-histoire contemporaine. Ivan Segré se saisit d’un fait symptomatique, réunit une documentation et en propose l’analyse méthodique. Le 24 novembre 2003, Arte diffuse un documentaire israélo-palestinien, Route 181, réalisé par les cinéastes Michel Khleifi et Eyal Sivan. Dès le 29 novembre, Alain Finkielkraut, plus tard suivi par d’autres, soutient qu’il s’agit d’un film antisémite et, pire, d’un « appel au meurtre des Juifs ». C’était en 2003 ; l’affaire dura jusqu’en 2007. Qualifier d’antisémite et d’appel au meurtre des Juifs une œuvre commune israélo-palestinienne, voilà qui exige d’être analysé… Il est donc ici question, à nouveau, de la « réaction philosémite » en France, du judaïsme, mais aussi de la situation israélo-palestinienne : il s’agit, pour reprendre les termes de Daniel Bensaïd, de « mettre l’histoire juive elle-même à l’épreuve de l’histoire palestinienne ». Histoires israélo-palestinienne et juive qui donnent lieu à d’âpres controverses, auxquelles celui que l’auteur nomme ici « l’intellectuel compulsif » prend plus souvent qu’à son tour une part malencontreuse.
Extrait de l’ouvrage d’Ivan Segré : L’intellectuel compulsif : « Argument » Avec l’aimable autorisation des Editions Lignes
VIDEO – Ivan Segré: La réaction philosémite (playlist)
AUDIO – Entretien »Là-bas si j’y suis » avec Ivan Segré La réaction philosémite ou la trahison des clercs éditeur : Editions Lignes (22 mai 2009) Qu’appelle-t-on penser Auschwitz ? Préface de Alain Badiou éditeur : Editions Lignes (22 mai 2009) Sur le film d’Eyal Sivan et Michel Khleifi : Route 181. Fragments d’un voyage en Palestine – Israël label : Momento (6 juillet 2004) Écouter l’émission.

Sur ce blog:
- Les nouveaux « nationalistes »: néo-FN, Finkielkraut, Zemmour, Taguieff et… Murdoch! Guillaume Weill-Raynal avait sonné l’alarme dès 2005. Ils sont la preuve que si le sionisme a longtemps préféré la gauche libérale antiraciste, elle préfère aujourd’hui la droite ostensiblement « nationaliste »! C’est l’essence même de la révolution néoconservatrice. Fox News, le 11 septembre et la mouvance anti-islam: cooptation, canalisation et récupération du nationalisme par le sionisme international sous couvert de lutte nationaliste contre des armées d’envahisseurs et infiltrateurs musulmans.
- Rappel de l’été dernier à Gaza (ou pourquoi tous les bébés morts ne sont pas égaux)
- L’administration Obama antijuive? Israël dénonce les propos de l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Dan Shapiro, qui s’inquiète du « deux poids deux mesures » systématique d’Israël dans son traitement des droits des juifs et des non-juifs dans les territoires occupés. (En référence aux récentes violences de colons juifs envers des Palestiniens.) Le département d’État renchérit en décidant que l’étiquetage obligatoire des produits des colonies illégales est acceptable et n’est pas synonyme de boycott.
- L’Europe et surtout la Suède antijuives? L’Union européenne condamne les colonies illégales israéliennes, permet l’étiquetage obligatoire de leurs produits. Tout est en place pour le faux Armageddon prophétisé par le sionisme chrétien, prédisant l’avènement d’une Europe antijuive faisant la guerre à Israël.Les médias européens antijuifs? Un reportage d’Arte lève le voile sur le combat politique et terroriste du messianisme juif extrémiste
- La télé publique américaine antijuive? Dans la tête de Bibi Netanyahou le psychopathe : un nouveau documentaire de PBS décrit son obsession de l’éternel retour de la Shoah et de la menace nazie, et explique comment il a réussi à rendre la paix impossible et à s’aliéner la quasi totalité de la planète, incluant même son plus grand allié officiel, les États-Unis.
- Bibi l’a dit et ceux qui voient des complots partout sont d’accords: c’est toujours la faute des nazis! Pour les complotistes Israël est nazi, pour Bibi c’est la Palestine qui est nazie. Pour les complotistes Hitler a créé Israël grâce à la Shoah, pour Bibi la Palestine veut envoyer Israël aux fours dans une seconde Shoah…
- Médias juifs antijuifs? Netanyahou rappelle au Mossad qu’Israël est voué à devenir une superpuissance mondiale, révélant que le sionisme est un projet mondialiste et pas que nationaliste. Le PM Yitzhak Rabin, assassiné par un extrémiste juif de la mouvance kahaniste, qualifiait de « cancer » la colonisation illégale israélienne et mettait en garde contre l’ « Apartheid ». Tout cela est admis dans les médias juifs israéliens.
- Qui était tout près du métro de Londres au matin des attentats du 7 juillet 2005?
- Vers une Seconde Révolution américaine? Les administrations Obama et Netanyahou à couteaux tirés… boycott du discours de Netanyahou au Congrès par plus de 50 Démocrates, menaces, accusations de mensonge sur la place publique… Une première dans l’histoire des relations entre les États-Unis et Israël. Cela alors que le Mossad contredit radicalement la campagne de peur de Netanyahou concernant la prétendue menace nucléaire iranienne. Tout ça juste à temps pour Pourim… L’admin Obama déclassifie un document top-secret sur le nucléaire israélien!
- Dans la série des terroristes juifs dont vous n’avez jamais entendu parler: un terroriste juif, fervent supporteur de la campagne de Ted Cruz à la présidence US, ne suscite aucune controverse en félicitant les extrémistes juifs responsables de l’incendie qui tua un bébé palestinien. Comme ce fut le cas pour l’assassin d’Yitzhak Rabin ou pour le meurtrier de masse Baruch Goldstein, les proches d’un des individus inculpés pour le meurtre du bébé palestinien clament son innocence et en font même un martyr héroïque…
- Héritage colonialiste oblige: malgré le changement de gouvernement le Canada maintient sa position et restera le meilleur ami d’Israël. Chacune des 6 résolutions de l’Onu contre Israël rejetées par le Canada.
- La désinformation en marche: Pourquoi il faut rompre avec l’anticommunisme dépassé. (Aurait-on oublié que le concept de « nouvel ordre mondial » célèbre expressément la fin du communisme?) Contre le droitisme retardataire des milieux conspirationnistes.
- Pendant que Corbyn le socialiste pro-palestinien nouvellement élu à la tête du Parti Travailliste anglais se fait trucider dans les grands médias anti-antisémites néolibéraux bien-pensants, de plus en plus de dissidents nationalistes américains (même les antijuifs) tombent dans le piège de la nouvelle droite sioniste et deviennent leurs idiots utiles les plus efficaces: le pitre John Friend endosse Donald Trump et Ann Coulter, deux chèvres de Judas qui mènent le peuple américain à l’abattoir en s’attaquant en apparence à la rectitude politique antiraciste, alors qu’ils servent en fait à rendre respectable le racisme israélien. Car Israël a depuis longtemps rejoint le camp de l’ultra-droite de Jabotinski et Kahane…
- Rappel: quand Lee Whitnum faisait trembler le lobby juif en traitant des membres du Congrès de « prostituées pour l’AIPAC » (lobby juif israélo-américain)
- Les médias juifs doivent des excuses à la France: le journaliste qui nous a fait le coup du « 10 heures dans Paris avec une kippa » est un militant sioniste travaillant pour un journal appartenant à Sheldon Adelson, le milliardaire juif magnat des médias en Israël, proche supporteur de la ligne de droite dure nationale-religieuse de Bibi Netanyahou et financier du parti républicain des États-Unis
- Avant de parler de boycott anti-Israël, une mise au point s’impose concernant le boycott des non-juifs par Israël
- Norman Braman, Paul Singer et Sheldon Adelson, des milliardaires juifs au secours de Marco Rubio, le candidat présidentiel favori des likoudniks-néocons
- Ce n’est pas la première fois que l’opération de désinfo d’Alex Jones relaie la propagande des néocons
- David Brog, le nouveau leader juif anti-BDS choisi par le milliardaire juif Sheldon Adelson, est le directeur de l’organisation sioniste chrétienne du télévangéliste John Hagee: Christians United For Israel
- L’ONU: antijuif et anti-américain? Une nouvelle résolution onusienne contre la militarisation de l’espace rejetée exclusivement par Israël et les États-Unis
- RAPPEL: « Si la Corée du Nord continue dans cette voie, elle devrait être rayée de la carte, cela serait un excellent message, très clair, au reste du monde et spécialement aux Iraniens », déclarait en avril 2013 sur les ondes de Fox News l’ancien ambassadeur d’Israël aux Nations unies Dan Gillerman
- Conspiracy-watch (caution de gauche de l’anti-conspirationnisme donc en apparence indépendant de Taguieff) nous fait de la pub!
- L’avant-garde juifiste opère-t-elle un virage stratégique? Des néoconservateurs révolutionnaires, plus Français que les Français, suggèrent de délaisser la culpabilisation shoatique en espérant gagner les non-juifs à leur cause anti-Islam et anti-Arabe. Pour récupérer le discours complotiste et nationaliste, faire des nationalistes et des complotistes des alliés, il suffit de leur dire ce qu’ils veulent entendre et de cesser de les considérer comme la menace prioritaire, ainsi sera assurée la victoire sur le complot musulman contre l’Occident, seule véritable menace et source unique du « nouvel antisémitisme ». Est-ce le début d’une petite révolution néoconservatrice en France? Guerre de survie juive oblige?
- Médias « antijuifs », théories du complot… Mise au point de Guillaume Weill-Raynal et de Marc-Édouard Nabe
- La France antijuive? L’Europe antijuive? La gauche antijuive? Des hommes politiques français réagissent aux pressions des organisations juives. Roland Dumas : « Les États-Unis et Israël commandent la politique étrangère française. » Jean Glavany au « porte-parole du Likoud » Meyer Habib : « Parfois je me demande si vous êtes du Parlement français ou du Parlement israélien. » 339 députés français traités de nazis par des manifestants de la LDJ pour avoir voté une motion symbolique en reconnaissance d’un État palestinien. La mosquée d’Al-Aqsa régulièrement assaillie par des hordes de colons israéliens en colère sous protection policière israélienne, attisant la violence des deux côtés « There Will Be A Hot Time In The Old Town Tonight! » Un projet de film de Michael Collins Piper, en réponse à l’abject « Inglourious Basterds » de Tarantino
- Bébé palestinien brûlé vif par des colons israéliens: Israël forcée de dénoncer le terrorisme juif, tente hypocritement de nous faire oublier le massacre de milliers de civils palestiniens, incluant femmes et enfants, commis par l’armée israélienne dans les dernières décennies. Des politiciens israéliens condamnant le racisme et le terrorisme juif menacés de mort par des juifs extrémistes
- Dans la série des terroristes juifs dont vous n’avez jamais entendu parler… L’organisation terroriste juive Honenu, qui prétend « défendre les Israéliens face aux agressions arabes », a-t-elle mis le feu à l’Église de la Multiplication à Jérusalem? Des suspects interpelés. Imaginez si c’étaient des arabes palestiniens ou des musulmans! Pendant ce temps, la United Church of Christ aux États-Unis rejoint le mouvement de boycott d’Israël
- Dans la série des terroristes juifs dont vous n’avez jamais entendu parler: L’incendie criminel contre une école bilingue arabe-hébreu en ville sainte, un attentat politique du groupe extrémiste juif Lehava. Aucune accusation de crime haineux? Et ils retrouvent leur liberté même si leur leader a dit qu’ils n’arrêteront jamais de terroriser les Palestiniens et combattre le métissage
- Hollywood tue des arabes: le film ‘American Sniper’ remporte un succès monstre aux États-Unis. L’exceptionnalisme américain et son ombre… Remettons les mots à l’endroit, utilisons-les correctement: voici le véritable anti-sémitisme en action: le massacre des Arabes en tant que masse indifférenciée des « méchants »
- The Bell Curve (1994): Best-seller du suprématisme juif
- ENCORE UNE FOIS… Pire qu’en 2012, la dépopulation de la Palestine va bon train… Châtiments collectifs contre les Palestiniens: conséquence de la culture de haine en Israël et de sa dissimulation par le puissant lobby pro-israélien international. Israel sera-t-il récompensé du Nobel de la paix? Le parrain Netanyahou « prévient » les Français que les terroristes vont frapper chez eux s’ils continuent à tolérer les manifestations « pro-Hamas »… Jimmy Carter, considéré antijuif pour son livre PALESTINE–PEACE NOT APARTHEID (qui a scandalisé la communauté juive pour avoir omis d’y mentionner la divine Shoah!!), accuse Israël de ne pas reconnaître le Hamas comme un acteur politique légitime.
- Pendant que les internationalistes du Congrès juif mondial attaquent les partis d’extrême-droite européens, Israel n’a aucune crainte de s’allier à eux pour combattre ensemble un prétendu péril musulman… La Palestine n’étant qu’une « cause islamiste à peine voilée »!
- La tragédie d’Oslo éclaire les liens entre les nationalistes européens et les sionistes
- L’antisionisme de gauche plus menaçant que la vieille école antisémite?
- Le mouvement juif Néo-conservateur : du trotskisme au bellicisme sioniste
- Un rabbin sioniste conservateur, Daniel Lapin, au rally de Glenn Beck (Tea Party)
- Un politicien israélien: « Si on n’avait pas Glenn Beck, il faudrait en inventer un »
- Un rabbin sioniste conservateur, Daniel Lapin, au rally de Glenn Beck (Tea Party) Au Rally de Glenn Beck (Tea Party), était invité un rabbin conservateur ultra-sioniste (parce que les valeurs juives orthodoxes seraient proches des valeurs républicaines…) Fait intéressant à noter: l’associé juif « Khazar » autoproclamé de Chris Bollyn, Jerry Myers, avait déjà essayé de promouvoir ce rabbin Lapin auprès du journal hebdomadaire patriote The Spotlight (aujourd’hui American Free Press).
- Un sinistre canadien dénonce le complot onusien-médiatique contre Israël
- Médias juifs antijuifs? Selon Enderlin (France 2 à Jérusalem), cible favorite des extrémistes juifs, Israël tombe aux mains d’extrémistes juifs religieux alliés à la droite radicale pendant que la gauche plie bagage… Israël veut devenir une superpuissance pour conquérir le monde. Le documentaire de Charles Enderlin « Au nom du Temple », basé sur son livre, maintenant disponible sur youtube
- Maîtres du monde, maîtres de l’humour: Netanyahou accuse le New York Times et Haaretz de donner le ton de la campagne anti-Israël à travers le monde
- Le sionisme contre l’ONU
- Israël rejette en bloc l’ONU comme étant « antisémite »
- Un milliardaire à la tête de l’empire médiatique de Rupert Murdoch (NewsCorp) met en garde contre la « nuit de cristal » qui vient par la gauche: le mouvement Occupy, parce qu’il s’en prend au 1% des plus riches du monde, lui rappelle « les persécutions nazies envers les juifs »
- Les massmédias anti-juifs? Netanyahou caricaturé le jour de la mémoire de l’Holocauste : le propriétaire Rupert Murdoch exige des excuses publiques
- Murdoch (dont l’empire a été financé par Bronfman et Rothschild) dénonce « la guerre contre les juifs »
- 11 septembre: les détails techniques ne sont que des détails, il importe bien plus de savoir qui sont les ultimes responsables et pourquoi ils l’ont fait. Et c’était pas les nazis!
- 11 septembre 2014, l’Islam à nouveau diabolisé, la victime toujours blâmée… Indignation sélective et interventionnisme à géométrie variable: tous ces politiciens qui crient au meurtre maintenant sont restés muets cet été lors du carnage israélien à Gaza. Les crimes de guerre occidentaux sont la cause réelle de la formation de l’État islamique; nos médias leur ont fait une pub du tonnerre, rien de mieux pour accroître les rangs de l’EI! Al-Qaida ne faisait plus peur, il fallait donc qu’un nouveau méchant de service prenne sa place…
- Le Prof Kevin McDonald et Geert Wilders dans le même lit ; Himmler n’aurait pas toléré