Nous avons mis en garde avec insistance contre le danger des théories du complot niant la tuerie de Sandy Hook, soulignant qu’il s’agit de toute évidence d’un piège tendu au mouvement des chercheurs indépendants à l’ère d’Internet. Alors que l’un des principaux promoteurs de cette douteuse et incroyablement populaire théorie, Alex Jones, vient de perdre le procès en diffamation intenté contre lui, la liberté d’expression est plus que jamais en danger. Michael Collins Piper a amplement souligné ce danger, comme nous l’avons régulièrement rapporté sur ce blog, en prédisant que ces théories allaient inévitablement exploser au visage de la communauté des chercheurs indépendants. Piper s’est ainsi attiré les foudres d’un bon nombre de prétendus chercheurs, ce qui a vraisembablement précipité sa mort tragique, en raison de sa santé fragile. Ne manquez pas, à ce sujet, son dernier livre FALSE FLAGS – Template For Terror (2013), qui se termine avec le cas Sandy Hook comme exemple d’infiltration cognitive du mouvement indépendant de chercheurs de vérité, de même que ses émissions spéciales avec son ami Mark Glenn, allant de 2013 jusqu’à la mort de Piper en 2015. Par exemple:
Les chercheurs indépendants de gauche Robbie et Abbie Martin (Media Roots Radio) ont préparé une émission spéciale en deux parties sur le cas Alex Jones et le danger qu’il représente pour la liberté d’expression en tant qu’il incarne l’exemple parfait du dangereux propagandiste manipulateur, prouvant au monde entier le danger qu’il y a à laisser les chercheurs indépendants s’exprimer librement sur Internet. Pour eux, Jones représente un exemple parfait de pilule empoisonnée, mettant en danger l’existence même du mouvement indépendant de recherche de la vérité. Robbie, Abbie et leur invité en profitent pour disséquer les théories délirantes concernant Sandy Hook, en montrant que celles-ci viennent souvent d’un homme clairement dérangé, soi-disant expert en sciences cognitives et manipulation mentale du nom de James Fetzer. Soulignons, quant à nous, qu’il s’agit du même monsieur Fetzer qui s’en est pris à Piper pour son rejet des théories débiles concernant Sandy Hook, initiant un mouvement de harcèlement et de dénigrement contre lui qui précipita sa mort tragique.
D’autres analystes ont remarqué, comme nous, que Qanon consiste en un retournement droitiste complet et systématique de toutes les théories du complot, lesquelles proviennent toutes d’un point de vue somme toute gauchiste. C’est ce que rapporte le chercheur (franc-maçon) Robert Guffey dans son tout récent livre (2002) Operation Mindfuck (télécharger), qui relie le discordianisme (OTO) au conspirationnisme qanonien. Cliquer ici pour écouter son entrevue avec conspirinormal.Dans l’entrevue (avec Conspirinormal, plus bas), Robert Guffey (lui-même franc-maçon) exprime plusieurs points de vue intéressants: par exemple que les théories qanoniennes détournent systématiquement des théories du complot originairement issues de la gauche pour les reconvertir en talking point de la (nouvelle) droite. Ce qui crée une situation de division idéale pour alimenter la stratégie de la tension, technique que la CIA a perfectionné durant la guerre froide.
Il renvoie aussi au New Apostolic Reformation (NAR) qui est grosso modo la même chose que le « nationalisme chrétien », par lequel les évangéliques et autres théocrates dont la volonté de puissance les pousse à établir un « dominion », c’est-à-dire à prendre le contrôle de l’État, du gouvernement, pour soi-disant lutter contre les forces du mal qui déchristianisent la nation. Mais qu’ils soient plus libertariens que religieux, ils pavent tous la voie au capitalisme le plus déréglementé, affaiblissant l’État au maximum. Détails sur le NAR par le magazine Rolling Stone.
Le détournement droitier du conspirationnisme de gauche s’inscrit dans le contexte d’un changement au sein de la CIA. Tout comme elle a créé le NED pour faire culturellement ce qu’elle faisait militairement ou paramilitairement, elle s’adonne plus autant qu’avant aux enlèvements et assassinats de dissidents de gauche, comme les réseaux stay-behind et les escadrons de la mort autrefois en Amérique latine. Elle travaille plutôt à utiliser ses nouveaux réseaux « stay behind » pour propager le militantisme de droite radicale violente, nationaliste chrétienne, fasciste, patriotique ou libertarienne. Exacerber la division pour alimenter la stratégie de la tension, c’est à cela que doit servir cette étrange métamorphose des idées conspirationnistes de gauche en idées conspirationnistes de droite, comme on peut le voir dans le phénomène QAnon, autre exemple de stratégie de la tension. Cela n’est pas sans rappeler le propagandiste de droite Tucker Carlson, cet équivalent d’Alex Jones mais pour les médias du courant central (FOX News): le jeune Tucker alla combattre aux côtés des forces anti-socialistes au Nicaragua exactement dans les mêmes années que la CIA menait au Nicaragua ses opérations de lutte contre les « communistes » (dissidents) avec ses réseaux « stay behind ». Maintenant ils travaillent ensemble, Carlson et Jones, suivant la même stratégie de la tension utilisée par la CIA depuis longtemps.
Certains voient en QAnon ni plus ni moins qu’une simple opposition contrôlée (ex: QAnon and the #Pizzagates of Hell sur la sordide vérité. derrière le délire QAnon). Dans une toute autre optique, on peut également considérer Infowars et le mouvement dit « truther » non pas comme de simples « oppositions contrôlées » (concept inventé par Orwell) mais comme un élément d’une grande tromperie spirituelle, dans laquelle des « diseurs de vérité » liés au nouvel âge antichristique dévoilent la réalité de la « tyrannie » dans laquelle nous vivons, sans qu’on sache qu’il s’agit par-là de mettre en valeur un faux sauveur, héroïque vainqueur du nouvel ordre mondial, qui sera nul autre que l’anti-Christ. Satan, pour sa grande tromperie, aurait ainsi créé à la fois le problème et sa solution, la tyrannie du nouvel ordre mondial de même que le héros promis à vaincre cette tyrannie. C’est ce qu’expliquent ces commentateurs, intéressants bien qu’anonymes:
Un enregistrement audio de Steve Bannon prouve que longtemps avant l’élection de 2020, l’équipe Trump avait déjà prévu de crier à la fraude électorale en cas de défaite, ce qui confirme leur rôle central (préméditation) dans l’émeute du Capitole. Le dirty trickster Roger Stone, qui a mené la campagne de Trump en 2016 et servi de trait d’union entre la campagne de Trump et Infowars, a été filmé en train d’expliquer que la stratégie doit être d’ignorer les résultats réels, nier la défaite et faire des tours de piste de victoire, peu importe les résultats.
Roger Stone Wanted A Second Pardon For Role In January 6th Un texto a donc récemment été révélé dans lequel Roger Stone dit vouloir demander un deuxième pardon présidentiel pour lui comme pour Bernard Kerik, pour leur implication dans les émeutes du Capitole. C’est pratiquement un aveu… (On sait déjà de source sûre son rôle central dans les émeutes « flash mobs » dans des bureux de scrutin en Floride lors des élections de 2000 Bush VS Gore, voir « Brooks Brothers riot » sur wikipedia.)L’opération Qanon et le trumpisme ont peut-être l’air insignifiants ou de moindre importance en comparaison avec les grands problèmes actuels. Mais les textos de Roger Stone indiquent que cet opérateur et dirty trickster (responsable des flash mobs qui ont permis à Bush de voler l’élection à Gore en 2000, engagé par Trump pour diriger sa campagne en 2016 et servir de lien entre lui et Infowars) révèlent qu’il a joué un rôe dans les événements du Capitole aux côtés de Bernard Kerik. Ce dernier est l’un des individus les plus louches en lien avec le 11 septembre. Il est souvent mentionné par les chercheurs du 11 septembre en lien avec les aspects les plus louches du 11 septembre, comme les passeports des pirates de l’air retrouvés intacts près des décombres. Ses liens avec Israel sont démontrés. Stone aussi, lors de la commission d’enquête qui a mené à son emprisonnement, avait des liens avec Israel. Dans ce contexte, Israel semble être chef d’orchestre, pour l’État profond, de l’opération « stay behind » en territoire américain, qui a donné le trumpisme et le mouvement Qanon. MCP avait signalé comme d’autres auteurs que les réseaux stay behind et les contras (contre-révolutionnaires), les escadrons de la mort anti-communistes, sont tombés sous contrôle israélien. Les moudjahidines sont la même chose dans le monde musulman et ont servi à piéger l’URSS en Afghanistan. Israel avait intérêt à récupérer ces forces pour ses propres intérêts et en même temps les USA préfèrent toujours faire faire le sale boulot par des intermédiaires (proxy), des fanatiques armés convaincus de combattre le mal, comme ils faisaient avec les Contras au lieu d’envoyer la CIA agir à visage découvert. Pour plus de détails sur Kerik, fouillez sur un moteur de recherche (google reste le meilleur pour ce genre de recherche) le mot clé « Kerik » sur les sites takeourworldback.com et pascasher.blogspot.com.
À moins d’une résurrection surprise de Donald Trump qui changerait grandement la donne, c’est bien ce qui risque de se produire: un ticket présidentiel De Santis avec Haley comme co-listière.
Ron de CIAntis récolte des millions avec ses événements de levées de fonds depuis quelques mois. On attend toujours qu’il confirme sa candidature pour 2024. Essayant de copier Trump pratiquement en toute chose, il est déjà pratiquement considéré comme un héros dans les médias alternatifs sous influence de la droite sioniste, libertarienne ou nationaliste chrétienne, en raison de son opposition ouverte et frontale (étrangement impunie) à plusieurs mesures de restriction sanitaire lors de la crise covidienne, notamment aux confinements et fermetures de commerces. On dit de lui dans ces milieux qu’il a défendu nos libertés (ex: Joe Rogan ou Jason Bermas), alors qu’en réalité il fait bien pire que la fameuse culture « woke » de l’annulation (« cancel culture »), par exemple en interdisant carrément BDS à force de défendre Israël tout le temps, ou en imposant le contrôle de la pensée aux enseignants (obligation de divulguer ses vues politiques aux autorités).
DeSantis est certainement un atout de la CIA, mais peut-être aussi du Mossad (la Floride est l’une des bases d’appui pro-Israel les plus fortes aux USA, avec sa forte population juive sioniste et son inclinaison anti-communiste liée aux exilés cubains anti-communistes). Certains le qualifient de « buttigieg-esque » (autrement dit CIA) en raison des gros trous qu’on retrouve dans son CV en lien ave son temps passé dans l’armée.
DeSantis était nominalement responsable du « traitement humain des prisonniers » à Fallujah et auparavant à Guantanamo dans le cadre du programme de torture de Bush fils. Méditez là-dessus.
Pour quantité d’Américains, son rôle dans la torture lui fait un très bon CV… Comme celui d’un Jack Bauer dans la vieille série télé 24 (mettant en vedette la torture comme unique moyen de faire parler les ordures de terroristes). Un président digne de la série 24, pour 2024… Ça promet ! Un président DeSantis ferait voter une loi interdisanit non seulement le mouvement BDS mais rendant possible l’arrestation et la déportation des « antisémites » prônant le boycott d’Israël, pour les faire juger et emprisonner en Israël, comme les nazis ont été traqués des décennies après la Seconde Guerre mondiale. Le chemin semble pavé pour en arriver là: en effet la première chose que DeSantis a faite dans son mandat de gouverneur de Floride fut d’adopter la définition et la réglementation légale condamnant l’antisémitisme, selon la définition voulue par Israël, qui condamne lourdement l’expression de la critique envers Israël, que les fautifs soient étudiants, profs universitaires, ou une organisation. Il a forcé la compagnie Ben & Jerry’s, qui était jusqu’ici ouverte à BDS, à produire leur crème glacée dans les territoires occupés, sous menace de faire interdire la compagnie en Floride. C’était avant que DeSantis fasse interdire BDS tout simplement. Plusieurs organisations chrétiennes américaines, comme l’Église unie, etc., ont pris position contre la guerre en Irak et ont réussi à avoir un gros impact. Cette capacité des églises américaines à influencer la politique étrangère peut être utilisée de bien des façons, parfois contre certains plans machiavéliques des petits groupes spéciaux qui parasitent les gouvernements. En ce moment, certaines de ces mêmes organisations chrétiennes sont en train d’adhérer ouvertement et publiquement au boycott contre Israël. Si DeSantis devient président, il pourrait les forcer à changer leur position, sous peine de les faire interdire carrément, ou pire encore: arrestation et condamnation automatique pour « antisémitisme ».
Il participe en tout cas très certainement d’une stratégie de la tension, entraînant une division de la société entre wokes et anti-wokes ainsi qu’un remodelage de la rhétorique politicienne républicaine sur une ligne anti-woke. Les prétendus fuites sur la « théorie critique dans les écoles » par Chris Rufo, prétendues révélations du genre qu’aurait pu produire Project Veritas (formé par Erik Prince), donnent de l’eau au moulin de la lutte anti-woke de DeSantis.
Il est probablement le politicien le plus néocon, le plus fervent militant pour un changement de régime dans les pays perçus comme communistes: Cuba, le Vénézula, et plus récemment la Colombie. Sa haine anti-Cuba est des plus virulentes et plaît particulièrement à la population de Miami qui a recuellit quantité d’exilés cubains anti-communistes. Rappelons qu’après avoir chassé du pouvoir le très corrompu Batista, cet ami personnel de Meyer Lansky, Fidel Castro a aussi chassé les mafieux, qui ont dû partir fonder la ville de Las Vegas comme nouvelle capitale du crime et du jeu. La plupart de ces exilés ont pris refuge à Miami, de là vient la réputation de la légendaire ville du vice. Ceux-ci deviennent probablement les meilleurs atouts pour la CIA car leur haine du communisme, leur amour du capitalisme et leur loyauté envers le gouvernement américain fait d’eux d’escellent atouts dans la lutte au communisme, au socialisme, pour la privatisation de la Floride. Voir le livre qui révàle comment la CIA a permis à Disney d’acheter des vastes terrains à prix dérisoires. Disney a maintenant un pouvoir immense sur le gouvernement de Floride, à plusieurs niveaux de gouvernement. Mais DeSantis vient brouiller les pistes car il attaque Disney pour de mauvaises raisons, ses partisans ne voient donc pas le vrai problème avec Disney, leurs arguments pitoyables contre le wokisme de Disney donnent en fait des munitions à ceux qui veulent défendre Disney… C’est une stratégie typique de la droite pseudo libertarienne et pseudo- populiste amie de l’État d’Israël: ils défendent une idée populiste, contre l’establishment, qui est un ennemi réel (comme la compagnie Disney), mais ils attaquent cet ennemi réel en invoquant les pires raisons, les plus mauvaises raisons imaginables (ex: pour wokisme), brouillant ainsi complètement les cartes tout en devenant des mauvais guides, des héros illégitimes (pro-sionistes ultras!) et tout cela en donnant des munitions à leurs détracteurs et à tous ceux qui voudraient faire taire toutes les voix anti-establishment.
Joe Rogan Endorses De Santis DeSantis reçoit l’appui de l’animateur-désinformateur de la CIA Joe Rogan, le même qui a invité le désormais célèbre Dr Malone dans une entrevue aujourd’hui légendaire, le jour du nouvel an 2022. On peut dire que Joe Rogan est sioniste car il a invité un néocon apologiste d’Israel juste après avoir invité Abbie Martin au sujet de sa lutte épique pour BDS en Georgie (où il a été interdit) et contre l’obligation de loyauté envers Israël imposée aux politiciens et gens du gouvernement dans certains États. DeSantis reçoit aussi l’appui de Jason Bermas, un ancien protégé d’Alex Jones qui se souvient certainement de la grande dette qu’il a envers lui. Bermas a participé au documentaitr amateur Loose Change sur le 9/11. Il fait partie de ceux qui ne parlent jamais du CNP, alors qu’ils n’ignorent pas son existence, mais qui vont tout de même dénoncer Elon Musk, Peter Thiel, ces prétendus héros de la mouvance de droite conspi anti-woke. Bermas se bat à grands cris contre le technofascisme, vax obligatoire, Big Pharma, Bilderberg… mais présente Bolsonaro, grand ami des Américains, comme un héros de la lutte contre la tyrannie médicale globale. Misère… On dirait que le mouvement « truther » actuel est monté exprès pour mettre en vedette certains des pires sionistes radicaux droitiers qu’on trouve dans le paysage politique international ! Ce mouvement est piloté par les pires forces droitières sionistes de l’échiquier politique, il sert leurs intérêts et tout cela sent très mauvais. Comme des rongeux de balustres qui se cachent derrière la religion, qui s’en servent pour défendre d’autres intérêts, eux se cachent derrière le mouvement de « »résistance à la tyrannie » qui est bien souvent un joli mot pour dire combattre comme des ennemis de l’humanité tous ceux qu’ils voient comme « communistes » c’est-à-dire tous ceux qui ne sont pas avec eux dans leur volonté de mettre au pouvoir des zélés de la droite religieuse, chaude partisane des privatisations. Il n’est pas impensable que la technocratie médicale voire la crise globale pandémique aient pu été lâchés volontairement sur le monde par les forces de droite qui savent très bien, comme de parfaits escrocs, comment récupérer la grogne populaire anti-gouvernement, maniant parfaitement la rhétorique populiste. Ils attaquent Big Tech, Big Data, Big Pharma, mais pour les plus mauvaises raisons (ex: pour leur « wokisme »), brouillant ainsi les cartes. Ces « héros » de la lutte contre la tyrannie médicale globale et du wokisme comme Bolsonaro et DeSantis sont aussi pro-Trump, comme le sont d’ailleurs les conférences de médecins new age droiters antivax pro-Trump, aux côtés de David Icke, du général Flynn… Comble de la contradiction: c’est le président Trump lui-même qui a rendu possible l’opération Warpspeed et la vaccination !
Ron DeSantis Is Sending Florida Straight To Hell – YouTube The state of Florida is working to become one of the most oppressive states in the nation, as Republican Ron DeSantis continues to stress culture war issues. But behind his assault on our rights lies an economy that is in utter shambles, with more and more workers and residents struggling to stay above water.
Trump, DeSantis Will Be the Talk of Vegas at GOP Jewish Gathering The former president will not be speaking at the Republican Jewish Coalition event, but some of his expected rivals for the 2024 GOP nomination will be – including Gov. Ron DeSantis and former Vice President Mike Pence
Trump n’arrête pas d’essayer de démolir Ron DeSantis, cela a tout à voir avec la campagne pour la présidence en 2024 qui les met en rivalité comme favori du GOP. Plusieurs vidéos parlent de la rivalité Trump-deSanctimonius. (Voir par ex., Ring of Fire.) Trump est en train de se faire rejeter et éjecter. Les attaques contre DeSantis venant d’un gars discrédité comme Trump, c’est très mauvais, car ça donne automatiquement une « free pass » à Ron DeSantis qui va se mettre à recevoir plein de publicité (c’est déjà le cas dans les grands journaux américains). Trump qui est en train de se faire lâcher même par des gens de sa base, fait de la pub indirecte à Ron DeSantis par effet de psychologie inversée. Il fait en sorte que les critiques seront tournées contre lui et non contre DeSantis. Le nom Trump est toxique, si Trump te critique c’est bien, c’est presque un badge d’honneur. Ça va donner plus de poids à la candidature de DeSantis. Personne ne se mettra à fouiller de plus près et critiquer DeSantis, parce que c’est ce que fait Trump. Il aurait été mieux de la fermer et de s’y prendre autrement. Trump a été élu par la psychologie inversée, grâce aux attaques médiatiques contre lui, qui l’ont rendu attirant pour un électeur « contrarien », c-à-d qui ne croit pas les médias et prend le contrepied exact du discours dominant de façon un peu aveugle et exagérée. Maintenant Trump semble jouer aux idiots utiles en faisant gagner plus de popularité à DeSantis avec ses attaques grossières et maladroites. On va sonner comme un Donald Trump si on se met à parler des saletés de la vie cachée de DeSantis, alors que ce qu’on devrait justement être en train de faire en fait. Quand Trump parle des choses concernant DeSantis que lui seul sait mis à part peut-être sa femme, il finit en disant que c’est elle qui dirige sa campagne. Trump semble pointer du doigt un lien avec la CIA, ou similaire (Israel est politiquement très fort en Floride). C’est typique des agent de la CIA de fonctionner en couple, avec l’épouse « handler » qui tient les commandes du politicien manipulé, le tout pour le compte de la CIA. C’est le scénario du film de Polanski The Ghostwriter (L’écrivain fantôme), lequel est plus ou moins basé sur la carrière de Tony Blair, décrivant les liens du politicien avec des groupes d’intérêts qui profitent de la guerre et créent les conditions chaotiques à l’international pour assurer le maintien de la guerre à long terme.Pour essayer de compromettre davantage DeSantis, Trump a avoué avoir participé au trucage d’une élection en faveur de DeSantis, geste criminel pour lequel il devrait être condamné normalement… Lors de la plus récente élection de gouverneur, sous Trump, DeSantis allait possiblement perdre, il a gagné seulement par quelques milliers de votes (cette année c’est par quelques millions de votes). Il a gagné de justesse seulement parce que Trump a envoyé sa bande de Tea Party MAGA, incluant Roger Stone, pour interrompre et saboter le décompte des bulletins de votes. L’équipe de droitistes agités du dirty trickster Roger Stone avait fait le même coup en l’an 2000 pour faire cesser le décompte des votes, ce qui permit à Bush de vaincre Gore (voir Brooks Brothers Riots). Rapporté par l’avocat Farron Cousins de America’s Lawyer (anciennement pour RT America) Trump Admits He Rigged Florida Election For Ron DeSantis Pour mener sa guerre culturelle et alimenter sa stratégie de la tension, DeSantis prétend combattre l’idéologie de « grooming » pédophilique « woke », qu’il accuse les enseignants d’imposer à l’éducation donnée aux enfants. C’est ainsi qu’il se justifie de vouloir forcer les profs à dévoiler leurs allégeances idéologiques et politiques, ce qui contrevient radicalement au premier amendement– la liberté d’expression. Trump pourrait attaquer DeSantis sur ce point: nul autre que DeSantis a fait autant pour détruire le premier amendement–la liberté d’expression. C’est ce qu’il fait sans cesse, que ce soit pour faire interdire BDS ou obliger les profs à dévoiler leur allégeance politique et idéologique. Mais c’est peut-être même pas de ça que Trump parlait en fait quand il disait qu’il a des choses sordides à révéler sur DeSantis…
Mais Nikki Haley annonçait déjà en 2021 qu’elle entrerait dans la course si Donald Trump ne se présentait pas. Tant De Santis que Haley sont des sionistes ultras pourfendeurs de l' »antisémitisme » des mondialistes onusiens et du prétendu gauchisme des médias qu’ils jugent « anti-Israël ». Dans la haine anti-Hamas, De Santis et Haley communient parfaitement. Elle est même plus sioniste que l’AIPAC, en l’accusant d’avoir invité un politicien favorable à l’accord iranien. Elle accuse carrément l’administration Biden (héritière de celle d’Obama) de souhaiter la disparition d’Israël.
Christians United for Israel (CUFI) est une oganisation sioniste ultra avec une façade à peine chrétienne, fondée par le pasteur télévangélique délirant John Hagee, bien connu des lecteurs de ce blog.
Haley: I’d shred bad Iran nuclear deal first day in office « Anything [US President] Joe Biden signs will all but guarantee that Iran gets the bomb, » says Nikki Haley at Christians United for Israel’s 17th annual Washington Summit.
Mais si Trump annonce sa candidature, alors il pourrait se trouver protégé d’une étrange façon, car l’accusation sera portée contre ses ennemis poliques, comme quoi ces derniers utilisent la justice pour empêcher un candidat en bonne et due forme de mener à bien sa course à la présidence, comme cela s’est déjà produit lors des deux tentatives de destitution intentées contre Trump lorsqu’il était président. On sait où ce genre de discours a conduit jusqu’ici: il est effectivement en cause dans l’échauffement des esprits qui a mené les plus radicaux à prendre d’assaut le Capitole (« the storm »).
(…) Haley made fighting anti-Israel policy the centerpiece of her United Nations tenure, removing the United States from the U.N. Human Rights Council because it focused an uneven amount of energy on Israel. She also took the lead in the U.S. decision to cut funding for UNRWA, the U.N.-affiliated body that assists Palestinian refugees, and which Republicans say is perpetuating the conflict. (President Joe Biden plans to reverse both policies.)(…)
Her frontline pro-Israel advocacy has made her extremely popular at the annual American Israel Public Affairs Committee conference, where she always earned the loudest cheers — the mere mention of her name by another speaker guaranteed applause.
She memorably coined the phrase that came to define her U.N. gig at the 2017 AIPAC conference: “I wear high heels. It’s not for a fashion statement, it’s because if I see something wrong I will kick it every single time.”
At the 2019 conference, after she had quit her U.N. job, she used her AIPAC appearance to launch her advocacy website, Stand For America, a typical stage setter for people contemplating a presidential run. The site solicits donations and emails.
She has a very warm relationship with Jewish Republican groups, including the Republican Jewish Coalition (at an RJC event last July, Haley urged Jewish voters to ignore Trump’s coarse conduct and focus on the “results” his policies have yielded).
Jewish Republicans are disillusioned with Trump after the Jan. 6 riot, which attracted explicit displays of anti-Semitism. Fundraising among Jewish donors ahead of 2024 likely will be a hard slog for any presidential candidate who is Trump-adjacent. (…)
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