Des réseaux Phoenix de la C.I.A. (Doug Valentine) à la « société du spectacle » (Guy Debord)

Poursuivons notre exploration des travaux les plus sérieux en matière de théories du complot, qu’il s’agisse de complots avérés ou qu’ils soient seulement conceptualisés par des penseurs sérieux et rigoureux.

Les auteurs Douglas Valentine et Guy Debord sont peut-être positionnés à gauche (le marxisme dominait la pensée de la jeunesse à cette époque), n’empêche que des penseurs libres et non-alignés seront certainement capables de faire le tri et de corriger eux-mêmes les quelques biais de ces chercheurs, biais assez rares et peu problématiques à notre avis. C’est le cas de Guy Debord tout particulièrement, dont les critiques du « système capitaliste » peuvent décevoir par leur caractère horriblement abstrait, bien que sa manière très concrète de décortiquer le système de domination secrète reste des plus efficace.

C’est le chercheur Doug Valentine (auteur de The Phoenix Program et The C.I.A. As Organized Crime) qui nous aura fait découvrir l’auteur philosophe Guy Debord (auteur de La société du spectacle), dont la pensée nous apparaît curieusement très proche de la nôtre.

« Le secret domine ce monde, et d’abord comme secret de la domination. »

(Debord dans Commentaires sur la société du spectacleebook)

Comme lui, nous sommes conscients que près de la moitié de nos lecteurs sont des spooks qui travaillent en fait contre nous et pour le maintien du système de domination secrète.

Premier chapitre des Commentaires sur la société du spectacle : « Ces Commentaires sont assurés d’être promptement connus de cinquante ou soixante personnes ; autant dire beaucoup dans les jours que nous vivons, et quand on traite de questions si graves. Mais aussi c’est parce que j’ai, dans certains milieux, la réputation d’être un connaisseur. Il faut également considérer que, de cette élite qui va s’y intéresser, la moitié, ou un nombre qui s’en approche de très près, est composée de gens qui s’emploient à maintenir le système de domination spectaculaire, et l’autre moitié de gens qui s’obstineront à faire tout le contraire. Ayant ainsi à tenir compte de lecteurs très attentifs et diversement influents, je ne peux évidemment parler en toute liberté. Je dois surtout prendre garde à ne pas trop instruire n’importe qui.« 

À la différence d’un Soral et des autres conspirationistes de notre temps, Debord se basait uniquement sur les meilleures sources (plutôt que sur de la littérature conspirationniste douteuse) et avant tout sur une pensée philosophique solidement formée et accomplie.

Où est le lien dans tout ça avec le programme Phoenix développé au Vietnam par la C.I.A.? C’est ce que vous comprendrez en écoutant ces entrevues avec Doug Valentine dans lesquelles il explique comment les réseaux Phoenix sont réapparus partout dans le monde pour surveiller les populations, manipuler tous les médias et le spectacle, faire taire les diseurs de vérité, contrôler les partis politiques, les universités, les écoles, etc. La différence entre ce propos audacieux de Doug Valentine et celui du conspirationniste ordinaire qui sévit aujourd’hui sur internet est que Doug Valentine a l’information permettant de le prouver et de tirer les conclusions qui s’imposent en ce qui concerne la réalité actuelle, car depuis ses débuts au Vietnam le programme Phoenix a eu amplement le temps et l’occasion d’évoluer et de se perfectionner considérablement. (Nous restons cependant fort sceptiques vis-à-vis de tous ces vidéos hallucinants et sensationnels qui circulent sur YouTube concernant le programme Phoenix, MK Ultra et les armes psychotroniques, dont nous ne nions absolument pas l’existence mais qui méritent un examen approfondi beaucoup plus sérieux et professionnel.)

AUDIO – MintCast Interviews Doug Valentine, Author of The Phoenix Program and The CIA as Organized Crime Douglas Valentine joins the MintCast to discuss his extensive work investigating CIA covert operations and current CIA efforts to undermine independent media.


Corbett Report – Trump Admin Raising Phoenix Program From the Ashes

AUDIO Corbett Report – Douglas Valentine on Ellsberg and the CIA

 

DEBORD: LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE (RÉSUMÉ)

Analyse de la Société du Spectacle

On lit ici et là de plus en plus de papiers conspirationnistes, d’auteurs dénonçant la mainmise des politiques sur les médias, la version “officielle” du 11 septembre, la désinformation sur le conflit irakien, le nucléaire iranien, … Le monde paraît manipulé, mis au secret, masqué des yeux du public, bref l’objet d’un complot permanent. Il est nécessaire de retracer la généalogie intellectuelle de cette pensée, à travers l’auteur majeur du situationnisme, Guy Debord et son ouvrage La Société du Spectacle.

La théorie du complot, ou l’essence de la politique chez Guy Debord

Qu’est-ce que le spectacle chez Debord ?
Dans La Société du spectacle, et plus encore dans ses Commentaires sur la société du spectacleDebord critique la démocratie et ses fondements.
Dans le texte de 1967, Debord ne distinguait que deux formes du spectaculaire, l’une diffuse (dont le modèle était la société américaine, dans laquelle le modèle du citoyen-consommateur dominait) et l’autre concentrée (représentée par les régimes dictatoriaux reposant sur le culte du chef). En 1988, le penseur situationniste ajoutait un troisième type : le spectaculaire     « intégré », synthèse des deux premiers. Ce dernier, en sus d’être apparu le plus récemment selon lui, est transversal à tous les régimes politiques, mais acquiert une force particulièrement grande dans les démocraties spectaculaires, et se caractérise par cinq traits :

« le renouvellement technologique incessant ; la fusion étatico-économique ; le secret généralisé ; le faux sans réplique ; un présent perpétuel ».

Et Debord d’ajouter plus loin :

« Le secret généralisé se tient derrière le spectacle, comme le complément décisif de ce qu’il montre et, si l’on descend au fond des choses, comme sa plus importante opération. » ; « Notre société est bâtie sur le secret, depuis les ”sociétés-écrans” qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants jusqu’au ”secret-défense” qui couvre aujourd’hui un immense domaine de pleine liberté extrajudiciaire de l’Etat » .

On le voit ici, le secret couvre le champ tant économique que politique. Il convient ainsi de déterminer en quoi le secret est au coeur du spectacle, et quelle est précisément sa fonction : en quoi est-il sa « plus importante opération » ? Le secret, comme technique de gouvernement, apparaît comme la clé de voûte du système spectaculaire, en ce qu’il permet de masquer le spectacle, autrement dit la domination, au public. Il est ainsi vital à l’exercice de la domination. Mieux, le secret est le mode de production de la domination. Car sans lui, cette dernière, apparaissant au grand jour, deviendrait, dans sa nudité et son obscénité, insupportable et donc fragile. C’est pourquoi Debord fustige ceux qui organisent le secret, ses agents, à savoir les services secrets, les experts, les médias et les sociétés secrètes.

Le rôle des services secrets

Les services secrets, sous couvert de protéger une société de ses ennemis, constitueraient en fait un réseau d’espionnage des citoyens, visant à surveiller et à contrôler toute découverte de ces derniers de la véritable nature de la société spectaculaire, bref pour étouffer toute tentative de renversement du pouvoir. Ils symbolisent l’arbitraire du pouvoir, leurs actions injustes, assassinats, enlèvements, pressions, restant à jamais dans l’ombre. La condamnation de l’impunité dont jouissent ses agents est renforcée par la détention d’informations capitales, qui assoit leur pouvoir : ils convertissent leur savoir en un pouvoir qu’ils exercent sur toute la société.

Les experts

Les experts participent, quant à eux, de la même dynamique. Ils ont pour rôle de falsifier le passé (réalisant la « mise hors la loi de l’histoire » ), organisant l’amnésie collective de la société, le présent (avançant « des récits invérifiables, des statistiques incontrôlables, des explications invraisemblables et des raisonnements intenables ») et le futur, la mise à distance du monde et l’impossibilité de bâtir un projet réformateur, bref la déréalisation du monde, le devenir-falsification du monde.

Les médias

Les médias renforcent les effets du spectaculaire en rendant futile et stérile tous les débats, fondés uniquement sur le divertissement. Assujettis au pouvoir, ils constituent, pour Debord, les meilleurs propagandistes de la société du spectacle, maintenant, via la pratique de la rumeur et de la désinformation, les individus dans l’ignorance.

Les sociétés secrètes

Enfin, les sociétés secrètes, quatrième « institution » de la société spectaculaire, concourt à la prolifération du secret. Elle naît sur le sol même du spectacle, complice, et non rival, de l’Etat. L’alliance de la Mafia et du spectaculaire intégré consiste, nous dit Debord, à déposséder, comme cela a été le cas lors de la prohibition aux Etats-Unis, le public de toute autonomie. Ils participent de la même conspiration contre les citoyens. Debord érige la Mafia, société secrète criminelle, en unique modèle de société secrète.

Secret et démocratie

Par conséquent, le secret existerait avant tout comme secret de la domination. Debord nous présente l’image d’une société divisée en deux camps, les manipulateurs et les manipulés, les uns complotant contre les autres. Cette théorie du complot généralisé, d’ascendance marxienne, ne traduit-elle pas une conception paranoïaque du pouvoir et de ses soi-disant affidés ? Faire du secret, la source de production et de conservation de la domination ne donne-t-elle pas une vision manichéenne de la société ? Le sujet, chez Debord, est réduit à la passivité, ingérant sans discernement ce qu’on lui présente. Or, même en admettant que le secret est omniprésent, ne peut-on pas « miser » sur la capacité critique des citoyens à faire montre de méfiance ?

.

https://pixbyroland.com/guy-debord-la-societe-du-spectacle/

Guy Debord la société du spectacle

La société du spectacle de GUY DEBORD

Né à Paris en 1931 dans une famille de la moyenne bourgeoisie, orphelin de père à 4 ans, Guy Debord a grandi à Nice, avant de revenir dans la capitale à la fin de l’adolescence.

On le connaît par de multiples images. Autant de fragments d’une vie et d’une légende. Un jeune homme de 22 ans, inscrivant sur un mur de la rue de Seine, le slogan « Ne travaillez jamais », graff liminaire écrit à la craie, symbole d’une révolte politique et esthétique contre l’ordre établi et le confortable conformisme de la France des Trente Glorieuses. L’image du chef de bande, un rien voyou, vaguement clandestin, presque gourou, fondant en 1957 l’Internationale situationniste et dirigeant sa petite troupe d’activistes avec l’autorité et la stratégie d’un chef de guerre. L’image du théoricien politique radical, fuyant les médias, méditant sa lecture de Marx pour écrire et publier, quelques mois avant Mai 68, un essai dont le titre a connu une rare et équivoque fortune : La Société du spectacle (1967). L’image d’un cinéaste héroïque, livrant une poignée de films qu’il revendiquait sans « aucune concession pour le public ». Celle, enfin, de l’ermite de Haute-Loire, l’autobiographe de Panégyrique (1989), symbole d’un diable paranoïaque pour les uns, épicurien sensible et généreux pour les autres ; vivant retiré du monde, lisant, écrivant et buvant beaucoup, ultimement tiré de l’oubli par l’annonce de son suicide, le 30 novembre 1994.

On peut reprocher à Debord le choix malheureux du mot spectacle. Il semble nier autant le rôle nécessaire de la représentation que celui de la procuration oubliant la validité ou le rôle cathartique du théâtre, des spectacles et de l’art en général. Mais le principal n’est pas là. Il s’agit d’un texte radical qui subsiste à minima comme prophétique.

Dans La Société du spectacle, et plus encore dans ses Commentaires sur la société du spectacle, Debord critique le capitalisme, la démocratie et ses fondements.

La « société du spectacle » est incontestablement le concept qui fait encore la postérité de Guy Debord. Devenu, dans le langage courant, une sorte de dénonciation de l’emprise excessive des médias, La Société du spectacle, essai plutôt difficile d’accès, est en fait bien plus que cela : un pamphlet anticapitaliste virulent et argumenté. La cible de l’auteur, et il le redira en 1988 dans ses Commentaires sur la société du spectacle, c’est « l’accomplissement sans frein des volontés de la raison marchande », « le règne autocratique de l’économie marchande ayant accédé à un statut de souveraineté irresponsable, et l’ensemble des nouvelles techniques de gouvernement qui accompagnent ce règne ».

Le capitalisme est une machine qui tourne pour elle même, où le spectacle exprime le fait qu’il semble avoir oublié les besoins que la production est censée satisfaire.

Pour la première fois dans l’histoire des hommes, ajoute Debord, « les mêmes ont été les maîtres de tout ce que l’on fait et de tout ce que l’on en dit ». C’est la concentration de tous les pouvoirs dans les mains de quelques-uns, le totalitarisme de la marchandise, l’aliénation de l’individu dont l’existence est au service de ladite marchandise. « Quand l’économie toute-puissante est devenue folle […] les temps spectaculaires ne sont rien d’autres », conclut Guy Debord.

Il nous montre que la société est devenue une société matérialiste et consumériste qui tourne autour de l’avoir et du paraître mais aussi une société en lutte permanente.

Pour lui tout est production, le monde est devenu une représentation du capitalisme au sens théâtral du terme. Tout est dans la représentation, le paraître qui découle de l’avoir. A l’époque de l’industrialisation , l’avoir définissait l’être. Aujourd’hui avec la production de masse quand tout le monde peut avoir des choses identiques, l’avoir n’est plus la définition premier de l’être. Ça devient le paraître. C’est ce qu’on donne à voir qui va nous définir, nous devenons des spectacles de nous mêmes. Il critique la marchandisation du monde. Dans la société contemporaine, tout se vend tout s’achète . On doit consommer toujours plus et cette consommation à outrance est de plus en plus visible et se donne en spectacle.

 

Une société en lutte permanente dominée par les institutions du pouvoir

Les hommes politiques issues de la bourgeoisie pour la plupart ont la main mise sur l’économie capitaliste. La société est construite selon un point de vue bourgeois. la lutte et la domination se retrouvent aussi dans les domaines de l’espace, du temps et de la culture. Ce sont les dirigeant qui décident aussi bien de la répartition du temps que de la manière dont on peut le dépenser . Ainsi il y a une profonde inégalité entre les travailleurs qui sont emprisonnés dans ce que Debord appelle «un temps cyclique» qui correspond au temps de production ou ils ne font que répéter des gestes de production. (voir les expressions métro boulot dodo ou travaille consomme et meurs ou encore travaille consomme et tais toi); tandis que les dirigeants perçoivent la «valeur ajoutée» du temps qu’ils dépensent comme ils le veulent en loisirs ou autre.

De plus Debord nous explique aussi qu’il y a depuis le début de l’industrialisation une lutte entre la ville et la campagne et que c’est finalement la première qui gagne dans l’emménagement du territoire.

Dans le texte paru en 1967, Debord ne distinguait que deux formes du spectaculaire, l’une diffuse dont le modèle était la société américaine, dans laquelle le modèle du citoyen-consommateur dominait et l’autre concentrée, représentée par les régimes dictatoriaux reposant sur le culte du chef. En 1988, il ajoutait un troisième type : le spectaculaire « intégré », synthèse des deux premiers. Ce dernier, en sus d’être apparu le plus récemment selon lui, est transversal à tous les régimes politiques, mais acquiert une force particulièrement grande dans les démocraties spectaculaires, et se caractérise par cinq traits :«le renouvellement technologique incessant ; la fusion étatico-économique ; le secret généralisé ; le faux sans réplique ; un présent perpétuel ».

Et Debord d’ajouter plus loin :« Le secret généralisé se tient derrière le spectacle, comme le complément décisif de ce qu’il montre et, si l’on descend au fond des choses, comme sa plus importante opération. » ; « Notre société est bâtie sur le secret, depuis les ”sociétés-écrans” qui mettent à l’abri de toute lumière les biens concentrés des possédants jusqu’au ”secret-défense” qui couvre aujourd’hui un immense domaine de pleine liberté extrajudiciaire de l’Etat » .

On le voit ici, le secret couvre le champ tant économique que politique. Il convient ainsi de déterminer en quoi le secret est au cœur du spectacle, et quelle est précisément sa fonction : en quoi est-il sa « plus importante opération » ? Le secret, comme technique de gouvernement, apparaît comme la clé de voûte du système spectaculaire, car il permet de masquer le spectacle, autrement dit la domination, au public. Il est ainsi vital à l’exercice de la domination. Mieux, le secret est le mode de production de la domination car sans lui elle apparaîtrait au grand jour et deviendrait donc, dans sa crue et obscène nudité, insupportable et donc fragile.

C’est pourquoi Debord fustige ceux qui organisent le secret, ses agents, à savoir les services secrets, les experts, les médias et les sociétés secrètes.

 

Le rôle des services secrets

Les services secrets, sous couvert de protéger une société de ses ennemis, constitueraient en fait un réseau d’espionnage des citoyens, visant à surveiller et à contrôler toute découverte de ces derniers de la véritable nature de la société spectaculaire, bref pour étouffer toute tentative de renversement du pouvoir. Ils symbolisent l’arbitraire du pouvoir, leurs actions injustes, assassinats, enlèvements, pressions, restant à jamais dans l’ombre. La condamnation de l’impunité dont jouissent ses agents est renforcée par la détention d’informations capitales, qui assoit leur pouvoir : ils convertissent leur savoir en un pouvoir qu’ils exercent sur toute la société.

 

Les experts

Les experts participent, quant à eux, de la même dynamique. Ils ont pour rôle de falsifier le passé (réalisant la « mise hors la loi de l’histoire » ), organisant l’amnésie collective de la société, le présent (avançant « des récits invérifiables, des statistiques incontrôlables, des explications invraisemblables et des raisonnements intenables ») et le futur, la mise à distance du monde et l’impossibilité de bâtir un projet réformateur, bref la déréalisation du monde, le devenir-falsification du monde.

 

Les médias

Debord pointe du doigt les moyens de communication de masse qui sont les principaux acteurs, la preuve la plus évidente d’une représentation du monde ou nous sommes le spectacle de nous mêmes. De plus les médias renforcent les effets du spectaculaire en rendant futile et stérile tous les débats, fondés uniquement sur le divertissement. Assujettis au pouvoir, ils constituent, pour Debord, les meilleurs propagandistes de la société du spectacle, maintenant, via la pratique de la rumeur et de la désinformation, les individus dans l’ignorance.

 

Les sociétés secrètes

(Pour être tout à fait clair et éviter les confusions, Debord ne pense pas aux théories complotistes telle la théorie du complot Illuminati véhiculée par «les milieux d’extrême droite ésotérique marqués par le new-age », par une association d’extrême droite comme Égalité et Réconciliation ou par Laurent Glauzy, ancien chroniqueur de Rivarol qui lui a consacré un livre largement cité à l’extrême droite (Rivarol, Radio Courtoisie , plusieurs sites officiels du Front national)

Il parle des sociétés maffieuses ( Camorra, Cosa nostra, ‘Ndrangheta, triades chinoises, boryokudan japonais, bratva russe) , qui sont des « institutions» de la société spectaculaire, qui concourent à la prolifération du secret. Elle naissent sur le sol même du spectacle, complices, et non rivales , de l’État. L’alliance de la Mafia et du spectaculaire intégré consiste, nous dit Debord, à déposséder, comme cela a été le cas lors de la prohibition aux États-Unis, le public de toute autonomie. Debord érige la Mafia, société secrète criminelle, en unique modèle de société secrète.

 

Un penseur prophétique?

Le philosophe Giorgio Agamben écrivait en 1990 : « L’aspect sans doute le plus inquiétant des livres de Debord tient à l’acharnement avec lequel l’histoire semble s’être appliquée à confirmer ses analyses. Non seulement, vingt ans après La Société du spectacle, les  commentaires sur la société du spectacle (1988) ont pu enregistrer dans tous les domaines l’exactitude des diagnostics et des prévisions, mais entre-temps, le cours des événements s’est accéléré partout si uniformément dans la même direction, qu’à deux ans à peine de la sortie du livre, il semble que la politique mondiale ne soit plus aujourd’hui qu’une mise en scène parodique du scénario que celui-ci contenait. L’unification substantielle du spectacle concentré (les démocraties populaires de l’Est) et du spectacle diffus (les démocraties occidentales) dans le spectacle intégré, qui constitue une des thèses centrales des Commentaires, que bon nombre ont trouvée à l’époque paradoxale, s’avère à présent d’une évidence triviale. Les murs inébranlables et les fers qui divisent les deux mondes furent brisés en quelques jours. Afin que le spectacle intégré puisse se réaliser pleinement également dans leur pays, les gouvernements de l’Est ont abandonné le parti léniniste, tout comme ceux de l’Ouest avaient renoncé depuis longtemps à l’équilibre des pouvoirs et à la liberté réelle de pensée et de communication, au nom de la machine électorale majoritaire et du contrôle médiatique de l’opinion (qui s’étaient tous deux développés dans les États totalitaires modernes). »

Guy Debord nous livre donc dans son travail, une critique acerbe de la marchandisation de la société. Société dans laquelle les individus sont séparés les uns des autres alors qu’ils sont de plus en plus identiques et en lutte permanente les uns envers les autres que ce soit à l’intérieur de l’entreprise ou ils sont mis en concurrence les uns avec les autres, au niveau du marché du travail national et même international où le travailleur italien est mis en concurrence avec le chinois , le roumain ou le français.A l’heure ou se cristallise et se manifeste le mécontentement d’une partie des français il est bon de rappeler qui sont ceux qu’il faut combattre, quels sont ceux à qui il faut s’adresser. En ce sens «la société du spectacle» garde toute sa pertinence. Il faut toutefois ajuster cette pensée avec la réalité actuelle: Ce que Debord nomme les dirigeants, les politiques, ne sont pas ceux qui sont à l’Élysée, à Matignon, au sénat ou à l’assemblée nationale. L’ennemi c’est le système capitaliste et les dirigeants des grandes entreprises Google, Total, Facebook, Amazon , les Vincent Bolloré,François Pinault , Bernard Arnault, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos etc.

Ne nous trompons pas de cible.

 

Autres références:

US Media Now Filled With Former Intelligence Agents

(CIA = Media = CIA) Rania Khalek: It’s crazy how many former spooks have been hired at corporate news outlets like CNN & MSNBC as “analysts”. After spending their careers serving the national security state, they get to shape the news under the guise of expertise. It’s like state TV


YOUTUBE – Excerpt from The Great Hack (Cambridge Analytica-SCL Military PSYOPS)

 

Sur ce blog:

Alors que le président des États-Unis claironne la théorie du complot, certains voient la propagation de cette théorie particulière comme étant en soi un complot, une vaste manipulation, résultat d’un brouillage de piste professionnel conçu par les criminels eux-mêmes

La guerre psychologique permanente sur tous les fronts comme nouvel état des choses

La dictature militaire secrète au nom de la sécurité nationale des États-Unis, de l’Otan et d’Israël derrière le terrorisme islamiste et la montée des mouvements anti-Islam

Derrière le nouveau mouvement international de droite radicale, une opération de guerre psychologique menée par les forces de l’Otan et du sionisme? (Site censuré)

Posted in Non classé | Commentaires fermés sur Des réseaux Phoenix de la C.I.A. (Doug Valentine) à la « société du spectacle » (Guy Debord)

La guerre psychologique permanente sur tous les fronts comme nouvel état des choses

Pour aller plus loin dans la compréhension du fait que pratiquement tout ce qu’on consomme comme information ou divertissement (Carl Bernstein a prouvé que les médias américains sont contrôlés par la CIA), tout ce qu’on élit dans la vie politique, ce qui s’impose comme géopolitique de guerre et affaires étrangères, relève en fin de compte d’un même état de guerre psychologique permanente, utilisant la division et la distraction pour contrôler la population et la maintenir sous une dictature militaire et scientifique secrète. Le versant néodroitiste de cette guerre psychologique (Alt-Right sous contrôle de la CIA, dans la bonne vieille tradition des réseaux « stay behind » de l’Otan) a été documenté en détail sur le site thezog.info, aujourd’hui fermé mais encore partiellement accessible via WebArchive.


YOUTUBE – 11 SEPTEMBRE ET OPÉRATION GLADIO


ARCHIVE – TRUTHSEEKER – 911 AND OPERATION GLADIO

DAILYMOTION – D. GANSER – GLADIO ET LA STRATÉGIE DE LA TENSION


YOUTUBE – Les armées secrètes de l’Otan, l’OAS et les réseaux stay behind


YOUTUBE – Interview with Daniele Ganser – NATO’s Secret Armies

Doug Valentine sur la CIA en tant qu’elle n’st en rien différente du crime organisé:

AUDIO – MintCast Interviews Doug Valentine, expert on CIA covert operations



The Truth Perspective: Interview with Douglas Valentine: The CIA As Organized Crime — Puppet Masters — Sott.net

Integrity Initiative: psyop pro-guerre du renseignement militaire britannique pour évincer Corbyn à la tête du Labour:

La politique de l’identité:  L’opération de guerre psychologique Trump/Alt-Right

Cambridge Analytica et les opérations de guerre psychologique derrière l’opposition Antifa VS Alt-Right.



YOUTUBE – Excerpt from The Great Hack (Cambridge Analytica-SCL Military PSYOPS)Concernant Cambridge Analytica, visionner The Great Hack (2019) et écouter attentivement le segment débutant à 1h12min portant sur les stratégies et méthodes de guerre psychologique. Steve Bannon est derrière CA (reportage d’Envoyé Spécial).

US Media Now Filled With Former Intelligence Agents

(CIA = Media = CIA) Rania Khalek: It’s crazy how many former spooks have been hired at corporate news outlets like CNN & MSNBC as “analysts”. After spending their careers serving the national security state, they get to shape the news under the guise of expertise. It’s like state TV

Comme d’autres nous suggérons que le texte des Protocoles des Sages de Sion pourrait relever d’une manipulation visant d’une part à accroître la confusion générale et protéger les vrais criminels en mettant tout le blâme uniquement sur le dos des juifs (vérité partielle cachant la réalité du fait que les contrôleurs ne sont pas tous vraiment obsédés par leur judaïsme), et visant d’autre part une certaine partie de la population (ceux qui sont un peu plus conscients de l’action des puissances de l’ombre dans l’histoire moderne) dans l’objectif de les mettre au service d’un agenda anti-socialiste et fondamentaliste de droite conservatrice. (Reagan et Trump ont fait de même en récupérant le discours populiste afin de le mettre au service des intérêts des puissants). L’autoritarisme, le féodalisme, la théocratie, l’anti-libéralisme, l’anti-socialisme sont les traits caractéristiques de cette propagande qui s’insinue à chaque page des Protocoles, ce qui se prouve facilement par leur mise en valeur des Jésuites dans le rôle des plus redoutables « ennemis des Sages de Sion ».  Sous le conspirationnisme anti-judaïque du texte des Protocoles, on trouve toujours la même propagande autoritaire répétant sans cesse que l’humanité est un troupeau bêlant qu’il faut diriger à partir de l’ombre des sociétés secrètes et de la pénombre des médias, du divertissement, de la politique et autres médiations servant d’opposition contrôlée. Cautionnant ainsi le rôle de directeur de l’humanité auquel prétendent les Jésuites, les Francs-maçons et les Renseignements. En propageant les Protocoles, les quelques individus conscients du fait que les populations sont manipulées secrètement par de petits groupes d’intérêts se trouvent paradoxalement à servir la soupe aux puissants de ce monde qu’il croit sincèrement être en train de dénoncer! Cela parce qu’ils se trouvent à diffuser une propagande qui a été expressément conçue par ces mêmes puissances de l’ombre.

https://en.wikipedia.org/wiki/Psychological_warfare

https://en.wikipedia.org/wiki/Black_propaganda

Sur la page Wikipedia anglaise des Protocoles des Sages de Sion, le premier mot-clé porte à réfléchir et renforce la théorie que les Protocoles sont une BlackOp (guerre psychologique).

Quantité de sources historiques fiables indiquent que des membres de sociétés secrètes politiquement très influentes en coulisse ont propagé le texte des Protocoles (Papus n’en est que le plus célèbre). Ceux qui vont plus loin dans l’analyse suggèrent que cela fut fait afin de pousser la France et la Russie à sceller une alliance contre l’Allemagne, en vue de la (Première) Grande Guerre, au service de l’Angleterre (puisque les sociétés secrètes le sont pratiquement toutes, internationalement). Et quand on parle de l’État Anglais, cela inclut des juifs très riches et puissants, mais pas uniquement des juifs… Peu importe leur origine réelle (satire littéraire récupérée politiquement par les services secrets russes puis répandue sous le manteau), les Protocoles de Sion ont effectivement été diffusés par l’entourage de Papus en lien avec l’ordre martiniste et synarchique et le Rite Memphim-Misraïm dont il fut grand maître. Papus lui-même un joué un grand rôle dans l’alliance franco-russe contre l’Allemagne, pour le compte de l’Angleterre lors de la Première Guerre mondiale.

Nous conseillons par exemple cette entrevue vidéo (ci-dessous) sur la nouvelle droite et l’Alt-Right (Droite alternative) en tant que Psy Ops: ses racines plongeant dans la Synarchie et les sociétés secrètes.

THE CIA AND THE MEDIA How Americas Most Powerful News Media Worked Hand in Glove with the Central Intelligence Agency and Why the Church Committee Covered It Up By Carl Bernstein (After leaving The Washington Post in 1977, Carl Bernstein spent six months looking at the relationship of the CIA and the press during the Cold War years. His 25,000-word cover story, published in Rolling Stone on October 20, 1977, is reprinted below.)

PDF – CIA’s use of journalists and clergy in intelligence operations : hearing before the Select Committee on Intelligence of the United States Senate

The Best Natural Defense to Psychological Warfare

PsyOps Insignas (IMAGES)

CIA’S use of journalists and clergy in intelligence operations – US SENATE REPORT

Operation Mockingbird


Mainstream Media Hiring Former Intelligence Spooks To Push Their Propaganda

Sous les ordres du gouvernement allemand sous occupation américaine après la Seconde Guerre mondiale, quelque 34 645 titres, en plus de TOUS les livres d’école utilisés entre 1933 et 1945, ont tout simplement été broyés, et ce jusqu’à la dernière copie, par l’Office of Information Control (OIC) de l’armée d’occupation américaine. Mais le général attitré Robert McClure laissait tout le boulot à son « colonel » (pas militaire du tout) William Paley, un juif né en Russie, Franc-maçon de haut niveau et fondateur de l’empire CBS. Il était assisté dans son travail par Billy Wilder, juif né dans ce qui deviendra plus tard la Pologne.
Prenons un moment pour remercier ce magnat des médiats qui a gracieusement offert de son temps pour travailler à expurger la littérature et les arts des heures les plus sombres de l’Allemagne.

(Michael Collins Piper, YE SHALL KNOW THE TRUTH—101 Books American Nationalists Need to Read and Understand Before ‘They’ Burn Them, 2013)

C.I.A. Connections of White Nationalist Leaders and Alternative Media Figures

Richard Spencer / AltRight.com / RadixJournal.com / National Policy Institute / Washington Summit Publishers / C.I.A. Connections #richardspencer #alternativeright #altright #radixjournal #nationalpolicyinstitute #npi #washingtonsummitpublishers #wsp #centralintelligenceagency #cia @richardspencer @alternativeright @altright @radixjournal @nationalpolicyinstitute @npi @washingtonsummitpublishers @wsp @centralintelligenceagency @cia

David Duke / DavidDuke.com / C.I.A. Connections #davidduke #stormfront #kukluxklan #kkk #operationreddog #airamerica #usaid #defenseintelligenceagency #dia #centralintelligenceagency #cia @davidduke @stormfront @kukluxklan @kkk #operationreddog #airamerica #usaid @defenseintelligenceagency @dia @centralintelligenceagency @cia

 Don Black / Stormfront.org / C.I.A. Connections #donblack #chloehardinblack #stormfront #kukluxklan #kkk #operationreddog #nicaragua #contras #fanjulbrothers #fanjulcorp #centralintelligenceagency #cia @donblack @chloehardinblack @stormfront @kukluxklan @kkk @operationreddog @nicaragua @contras @fanjulbrothers @fanjulcorp @centralintelligenceagency @cia

 Jared Taylor / AmRen.com / American Renaissance / New Century Foundation / C.I.A. Connections #jaredtaylor #evelynrich #amren #americanrenaissance #newcenturyfoundation #statedepartment #centralintelligenceagency #cia @jaredtaylor @evelynrich @amren @americanrenaissance @newcenturyfoundation @statedepartment @centralintelligenceagency @cia

 William Johnson / American Freedom Party / American Third Position Party / C.I.A. Connections #williamjohnson #johnsonandassociateslawfirm #americanfreedomparty #afp #americanthirdpositionparty #a3p #centralintelligenceagency #cia @williamjohnson @johnsonandassociateslawfirm @americanfreedomparty @afp @americanthirdpositionparty @a3p @centralintelligenceagency @cia

 William Regnery II / Regnery Publishing / Charles Martel Society / National Policy Institute / The Occidental Quarterly / The Occidental Observer / AltRight.com / C.I.A. Connections #williamregneryii #henryregnery #regnerypublishing #charlesmartelsociety #cms #nationalpolicyinstitute #npi #theoccidentalquarterly #toq #theoccidentalobserver #too #alternativeright #altright #americansecuritycouncil #asc #centralintelligenceagency #cia @williamregneryii @henryregnery @regnerypublishing @charlesmartelsociety @cms @nationalpolicyinstitute @npi @theoccidentalquarterly @toq @theoccidentalobserver @too @alternativeright @altright @americansecuritycouncil @asc @centralintelligenceagency @cia

 Jeff Rense / David Duke / Don Black / Stormfront.org / Rense.com / RenseRadio Network / C.I.A. Connections #jeffrense #renseradionetwork #sightings #alternativemedia #altmedia #conspiracytheory #centralintelligenceagency #cia @jeffrense @renseradionetwork @sightings @alternativemedia @altmedia @conspiracytheory @centralintelligenceagency @cia

Alex Jones / Infowars.com / PrisonPlanet.com / C.I.A. Connections #alexjones #infowars #prisonplanet #alternativemedia #altmedia #conspiracytheory #centralintelligenceagency #cia @alexjones @infowars @prisonplanet @alternativemedia @altmedia @conspiracytheory @centralintelligenceagency @cia

Une PsyOp illustrée avec humour


Empire of the Sunglasses: How ‘They Live’ Took on the Republicans and Won (Why ‘They Live’ Is a Subversive 1980s Masterpiece) John Carpenter’s underrated sci-fi horror movie did more than skewer yuppies — it gave us the last word on the Reagan era
Le film de John Carpenter « They Live » (Invasion Los Angeles en v.f.) sorti en 1988 se veut une allégorie sur les excès de la classe privilégiée américaine, sans âme et inhumaine, et comment les abus du système économique de Tatcher et Reagan ont fait avancer les intérêts de ces yuppies inhumains, comment ils ont détruit les États-Unis et menacent la planète entière. Mais on peut expliquer ce film de façon très ludique en disant qu’il suggère au spectateur de se doter de « lunettes anti-spooks », autrement dit d’un sixième sens permettant de reconnaître et débusquer, les « spooks » infiltrés à tous les niveaux de la société c’est-à-dire ces individus qui ne sont pas du tout ce qu’ils paraissent parce qu’ils travaillent main dans la main avec la dictature militaire secrète.

Une PsyOp illustrée avec humour

Les plus puissantes organisations juives travaillent certes à étendre leur sphère d’influence, or une partie essentielle de ce travail consiste en fait à montrer une image de puissance, à se doter d’une aura de puissance, bref à mentir sur soi-même, à exagérer son importance, pour impressionner et exercer une plus grande influence sur ceux qui sont au pouvoir (politique ou autre). Tout think tank ou lobby essaie toujours de paraître plus influent qu’il ne l’est vraiment.

La Pravda américaine. Les secrets du renseignement militaire, par Ron Unz | American Pravda: Secrets of Military Intelligence, by Ron Unz Un livre récent de Joseph M. Bendersky montre comment la communauté du renseignement et l’armée des États-Unis étaient secrètement convaincues de l’existence d’un vaste complot, de l’ordre des dits Protocoles des sages de Sion: un complot juif, communiste et mondialiste. Selon thezog.info et d’autres chercheurs, la théorie simpliste d’extrême-droite dénonçant un « complot juif communiste mondialiste » serait depuis le début une opération psychologique (PsyOp) d’opposition contrôlée menée en Occident par l’armée américaine et la communauté internationale du renseignement. D’une part parce que cette désinformation permet de brouiller les pistes en créant une fausse vision d’ensemble de la réalité, en concentrant le blâme sur un seul élément du système de contrôle des populations, couvrant et gardant ainsi secret le contrôle réel exercé sur les populations par les services de renseignement ainsi que d’autres niveaux devant rester secret. Et d’autre part, parce qu’en répandant et en popularisant ces théories partiellement vraies car en partie fondées, l’armée et le renseignement se créent une opposition contrôlée, leur permettant de récupérer, canaliser, rassembler, organiser et mettre au service de leur PsyOp « patriote anti-juif anti-globaliste » quantité de forces contestataires qui bouillent sourdement au sein de la population. Il n’est pas difficile de concevoir qu’un grand nombre de conversions droitistes (ou conspirationnistes droitards) sont directement redevables aux discours excessivement provocateurs et unilatéralement libéraux-mondialistes « pour une société ouverte », excès qui ressemblent non seulement à de l’endoctrinement, mais aussi à des provocations calculées pour générer en réaction une hausse des conversions droitistes. La présence de juifs clairement visible au sommet du système de contrôle des populations, dans la haute finance, les médias, les grandes compagnies, etc., renforce inévitablement le mythe du complot juif mondial et le rend crédible aux yeux de ceux qui cherchent la vérité sur « l’Internet libre » en dehors des réseaux d’information les plus visiblement contrôlés. (Les juifs étaient certes majoritaires au sein du bolchévisme, mais c’est l’armée des États-Unis qui en est à l’origine et qui l’a téléguidé. Le communisme n’est pas le fruit d’un complot juif multimillénaire, cette théorie est une intox évidente du renseignement américain, mais le fait est qu’un nombre important de juifs, surtout les plus influents, travaillent volontiers main dans la main avec les puissances de l’ombre telles que la CIA, le Mossad, etc.) Fanatisées et marginalisées à l’extrême par leur discours conspirationniste exagéré et caricatural, les forces contestataires au sein du peuple sont mises hors d’état de nuire et peuvent même, comble de l’ironie, être instrumentalisées sans le savoir par le système de contrôle qu’ils croyaient combattre. C’est ainsi que les médias parlent maintenant sans arrêt d’une vague mondiale populiste nationaliste et complotiste très menaçante, or une telle mouvance ne se serait jamais organisé organiquement sans l’effort de la PsyOp militaire qui en est à l’origine. Il s’est produit une chose similaire quand les États-Unis ont bombardé le Moyen-Orient en même temps qu’ils diffusaient les Protocoles des sages de Sion au Moyen-Orient et répandaient la rumeur du complot juif expliquant toutes les guerres.

Conseillés par Michael Collins Piper:

Sur ce blog


Derrière le nouveau mouvement international de droite radicale, une opération de guerre psychologique menée par les forces de l’Otan et du sionisme?

« Hollywood, D.C. »: Hollywood et les grands médias américains non seulement grouillent d’agents de la CIA, ils sont entièrement au service de la CIA

Noam Chomsky: peu importe ce que la Russie a pu faire pour influencer les élections américaines, cette influence est sans commune mesure avec l’influence israélienne, une influence immense, connue de tous et qui ne se cache même pas. Le scandale en lui-même révèle en fait l’ignorance crasse du public et l’hypocrisie sans borne et la double éthique des médias et des politiciens.

Le général McMaster, bête noire des néocons et de la droite pro-israélienne, remplacé par un de leurs favoris, John Bolton, qui bénéficie, comme le journal Breitbart (d’où vient Steve Bannon), de l’appui financier de la famille milliardaire Mercer. Sa nomination sert en grande partie à s’assurer les faveurs du milliardaire Sheldon Adelson, le principal argentier du parti républicain, qui favorise la ligne politique pro-israélienne la plus à droite et la plus guerrière envers l’Iran, la Syrie, etc.

Le rôle disproportionné des juifs et des sionistes dans les réseaux islamophobes de la droite américaine, dans les années qui ont suivi le 11 septembre 2001

Que signifie le rapprochement obscène de l’Inde avec Israël, qu’elle voyait pourtant jusqu’ici comme un simple suppôt du colonialisme?

Kushner a dissimulé ses conflits d’intérêts impliquant Israël, Flynn a dissimulé ses pressions en faveur d’Israël…

En mémoire du journaliste d’enquête Robert I. Friedman (1950-2002) auteur de « THE FALSE PROPHET » (1990) et « ZEALOTS FOR ZION » (1992)

Alex Jones et Infowars: leur combat contre la Palestine, aux côtés de la prétendue « seule démocratie au Moyen-Orient »

Les nouveaux « nationalistes »: néo-FN, Finkielkraut, Zemmour, Taguieff et… Murdoch! Guillaume Weill-Raynal avait sonné l’alarme dès 2005. Ils sont la preuve que si le sionisme a longtemps préféré la gauche libérale antiraciste, elle préfère aujourd’hui la droite ostensiblement « nationaliste »! C’est l’essence même de la révolution néoconservatrice. Fox News, le 11 septembre et la mouvance anti-islam: cooptation, canalisation et récupération du nationalisme par le sionisme international sous couvert de lutte nationaliste contre des armées d’envahisseurs et infiltrateurs musulmans.

Quand la branche américaine de la LDJ travallait avec la CIA pour promouvoir la guerre du Vietnam, et avec le FBI pour traquer et attaquer les groupes noirs, les diplomates soviétiques et des arabes

Pour aller plus loin que le film « Raisons d’État » (The Good Shepherd, 2006), un nouveau livre sur James Jesus Angleton, liaison entre Israel et la CIA et traître à la sécurité nationale de par son rôle dans l’acquisition par Israël de l’arme nucléaire

Le Nouveau Monde, Nouvel Israël? Sion en Amérique : la Maison blanche plus que jamais sous influence de la secte dominioniste. Ce puissant mouvement religieux et politique de droite voit en Trump le prophète devant accomplir le glorieux destin de l’exceptionnalisme états-unien

Mise au point: quelques exemples de déstabilisation sociale-cognitive au moyen du salissage de la réputation des vrais chercheurs et de l’ultra-complotisme décrédibilisant. Un aperçu du problème des prétendus chercheurs, superficiels et naïfs, mal informés ou désinformés, qui servent volontairement ou non une telle déstabilisation.

La colonisation des consciences américaines: La guerre médiatique israélienne aux États-Unis. Vostf de « The Occupation of the American Mind » (Eng Sub 2016). Narré par Roger Waters, l’homme que le lobby juif pro-israélien qualifie de « leader du mouvement antijuif mondial ».

De Reagan à Sanders

Rappel sur les liens de l’ancien dictateur du Panama Manuel Noriega avec le Mossad et la CIA. Autre exemple révélateur du soutien sioniste et américain aux dictateurs anti-révolutionnaires et de l’entraînement des Contras après la Seconde Guerre mondiale.

Shadow World (2016), le nouveau documentaire choc sur l’industrie de l’armement et de la guerre perpétuelle

Légalisation de la torture: la CIA a une dette envers Israël

La science et le futur de la torture

Conférences Macy et nouvel ordre mondial: de la lutte à l’antisémitisme aux réseaux cybernétiques

RAPPEL: Vendeurs de guerre | Un laboratoire de guerre à ciel ouvert (v.f. de « The Lab », Yotam Feldman, 2013), film documentaire sur l’industrie militaire israélienne, révèle entre autre l’hypocrisie de l’Occident qui s’en prend de plus en plus vertement à Israël pour ses violations incessantes des droits de l’homme, mais continue à acheter les armes israéliennes garanties « testées sur les Palestiniens ».

Mise au point sur les accomplissements de feu Mark Lane (1927-2016), avocat propalestinien et pro-révisionniste (selon Debbie Lipstadt), ami de feu Michael Collins Piper, et sur les mensonges des Chris Bollyn et Mark Weber qui, bien que totalement discrédités, continuent leur honteuse campagne de salissage contre Mark Lane, Michael Collins Piper et American Free Press. De la nullité des prétendus chercheurs qui compliquent les choses en enterrant le peu de bon travail qu’ils font sous des montagnes de niaiseries, ou qui suggèrent qu’on peut en même temps défendre Piper et ses ennemis discrédités que sont Bollyn, Fetzer, etc.

Mise au point sur les chèvres de Judas: des relations très éclairantes de Malachi Martin, agent sioniste dans les coulisses de Vatican 2, avec les ennemis de Michael Collins Piper et de Willis Carto (Liberty Lobby, The Spotlight, l’ancien IHR, etc.). Malachi Martin était un ami mutuel et un collaborateur des agents de la CIA William F. Buckley et E. Howard Hunt. Malachi Martin a combattu les opérations de Carto en finançant les multiples procès de Hunt et de l’IHR sous contrôle de Weber (un proche ami des agents de la CIA Andrew E. Allen et Jared Taylor) contre Liberty Lobby et The Spotlight

Posted in Non classé | Commentaires fermés sur La guerre psychologique permanente sur tous les fronts comme nouvel état des choses