Israël n’a pas gardé un bon souvenir de l’administration Obama, ce qui a contribué à faire paraître le président Trump comme un « ami d’Israël » beaucoup plus sympathique en comparaison.
Pour Israël, Biden ravive les pires souvenirs de son histoire récente, des mauvais souvenirs liés directement à l’administration Obama, dont il fut vice-président, faut-il le rappeler. En témoignent les exemples suivants mentionnant Biden précisément :

Biden et Clinton avertissent Israël qu’il met les États-Unis et le monde en danger
Obama a toujours misé sur son image et ses discours, pour éviter d’avoir à agir. Obama s’est toujours arrangé pour être critiqué par les plus radicaux pro-isaéliens, pour avoir l’air de leur faire front, ce qui s’est rarement avéré vrai. Dans son récent livre (Ang. Fr.), Obama dénonce le lobby pro-israélien pour sa puissance excessivement intimidante et exigeante, qu’il accuse d’avoir paralysé sa gestion au niveau des affaires domestiques. Il accuse Netanyahou d’avoir compliqué énormément les choses, de le commander en se prenant littéralement pour le gardien du peuple juif. Sur la question israélienne, en fait, Obama n’a rien fait, mis à part peut-être sa résolution de dernière minute contre la reconnaissance des colonies israéliennes illégales. C’est le général Flynn, qu’Obama qualifie d’ « ennemi public numéro un » dans son plus récent livre, qui a exercé des pressions pour la résolution soit rejetée. Flynn est un proche ami du néocon Michael « Creative destruction » Ledeen.
En ce qui concerne Israël, il faut retenir des présidences d’Obama et Trump, que jamais Israël n’a été autant marginalisé que sous Obama, et jamais il n’a pu se relever aussi fortement que sous Trump, au niveau de la reconnaissance de ses colonies illégales et de sa reconnaissance par les États dits arabes, probablement en vue d’une grande guerre prochaine impliquant l’Iran. Trump a accpompli la normalisation d’Israël, tour de force que Bibi n’aurait jamais pu accomplir après le désastre de relation israélo-américaine que l’administration Obama avait laissé en héritage. L’influence du général McMaster était un autre aspect de l’héritage d’Obama qu’Israël détestait, n’étant pas anti-musulman et pas suffisamment anti-Iran, l’équipe Trump alors menée par Steve Bannon s’est donc empressée de conspirer pour l’évincer.
Il y a fort à parier qu’Israël conspire présentement contre Biden, fatalement associé au mauvais souvenir de l’administration Obama.
L’ancien directeur de l’unité de traque de Ben Laden à la CIA, le très excentrique et assez douteux Michael Scheuer abonde dans le même sens que la niece de Ben Laden, ils affirment, comme de nombreux autres disciples de QAnon, que « seul un président Trump pourra prévenir un nouveau 11 septembre »! Scheuer met dans le même sac les ennemis de Trump et les terroristes anti-américains, parce qu’ils mettent selon lui la nation en danger. C’est presque une menace, clairement une prédiction de graves problèmes advenant une victoire démocrate.
Voilà un événement qui pourrait justifier une guerre, une intervention militaire des États-Unis, peut-être ausis d’autres nations occidentales liées à l’Otan, peut-être d’Israël elle-même, possiblement contre l’Iran. Israel a justement fait part de ses plans de guerre, ce que l’Iran qualifie de « guerre psychologique ».
Dans un tel contexte, en s’attendant à une surprise israélienne, prévue pour un avenir plus ou moins rapproché, les avertissements de Scheuer et de la nièce de Ben Laden laissent songeur… La « société du spectacle » nous a habituée à ce genre de surprises, à ce qu’une menace fantôme, comme l’affaire de l’Anthrax par exemple, vienne brusquer les choses pour faire avancer certains plans qui autrement dormiraient sur les tablettes.
Cette surprise est peut-être même déjà passée, peut-être était-ce l’incident de l’émeute du Capitole, qui n’impliquait pas seulement Israël et ses manipulateurs au sein de la mouvance populiste-trumpienne Qanon-Stop-the-Steal, mais tout le monde des sectes (Scientologie, OTO), Rome et ses sbires (Opus Dei), sans parler des réseaux stay-behind et du programme Phénix de la CIA. Peut-être cette surprise viendra-t-elle à travers le nouveau parti populiste « Patriote » que Trump et son entourage ont dit vouloir créer bientôt, sous les conseils de Bannon (ami de l’Opus Dei et probablement lié à l’opération Qanon plus qu’on croit). La création d’un nouveau parti « populiste patriote » avait été prédite par Michael Collins Piper, à l’époque où les Rothschild tentaient de récupérer le Tea Party pour créer une alternative au dupole des partis républicain et démocrate, voyant que le peuple vomit de plus en plus ce duopole bipartite, et parce que la nouvelle vague populiste doit impérativement être récupérée et tenue sous contrôle, puisque tout populisme est une immonde horreur aux yeux des élites dominantes et de l’establishment.
Les récents problèmes de SolarWinds, attribués à un piratage par la Russie (sans la moindre preuve), sont peut-être à considérer comme une de ces « surprises » décrites précédemment. Peut-être s’agit-il des premières manifestations du fait que la nouvelle force spatiale américaine créée par Trump a récemment été intégrée à la communauté du renseignement, autrement dit à la CIA. Voir le documentaire Zero Days (2016) pour comprendre comment un virus informatique de puissance militaire, comme Stuxnet, pourrait causer de grandes pannes voire des destructions matérielles, comme l’explosion de centrales énergétiques.
Une chose est sûre: il existe quantité de raisons de se méfier du retour en force des nouveaux néocons suitre à la nomination de Victoria Nuland. À son sujet et sur son mari Robert Kagan (signataire du PNAC) voir le documentaire sur les néocons intitulé ‘A Very Heavy Agenda’ de Robbie Martin. Bob Kagan, comme le célèbre néocon Bill Kristol (aussi signataire du PNAC), fut l’un des premiers, après le 11 septembre, à inventer des liens entre Al-Qaida et l’Irak de Saddam Hussein, pour aider à partir en guerre contre l’Irak. Son frère Frederick Kagan et le père de la famille Donald Kagan furent non seulement signataires du PNAC, ils furent aussi parmi les premiers néocons à appeler à partir en guerre contre la Palestine, au lendemain du 11 septembre.
Enfin, comme Trump devait servir à discréditer une fois pour toute les idées radicales populistes et conspirationnistes en poussant le peuple à demander l’interdiction de ces idées « rétrogrades, folles, sectaires et dangereuses », Biden a peut-être été choisi exprès pour discréditer la fonction de politicien avec ses signes avant-coureurs de démence, pour que le peuple en vienne à dire: assez de tous ces politiciens séniles et fous, soyons dirigés par des vrai pros, comme des robots et des scientifiques qui programment les robots! On se dirigera ainsi plus sûrement vers l’utopie d’un monde dirigé uniquement par des ingénieurs, scientifiques et médecins, ayant une vision du monde éclairée et scientifique. Puisque les médecins et ingénieurs au pouvoir risquent d’être corrompus, parce que le pouvoir corrompt, il faut avoir une surveillance constante et totale de tout le monde, dirigeants inclus, pour s’assurer qu’aucune corruption soit possible.
Rick Perry Says Texans Would Rather Freeze Than Have Socialism
Dems Want 9/11 Style Commission For Capitol Riot
Trump’s Impeachment Defense Lawyer: It Was ‘Antifa.’
Insurrectionist Zip Tie Guy Uses Democrats’ Impeachment Arguments To Prove Trump Instigated Riot
« There Never Was a Plan » – Michael Flynn and The Grand Q Delusion – YouTube
Amazon vs. Unions & From F.B.I. Informant to Proud Boy – YouTube
Enemies of the Deep State: The government’s war on domestic terrorism is a trap
sur ce blog:
Les réseaux impliqués dans quelques-unes des principales opérations secrètes de notre temps
Netanyahou en mode messianique (David Sheen, Zurich, 5 novembre 2019)
Le général McMaster, bête noire des néocons et de la droite pro-israélienne, remplacé par un de leurs favoris, John Bolton, qui bénéficie, comme le journal Breitbart (d’où vient Steve Bannon), de l’appui financier de la famille milliardaire Mercer. Sa nomination sert en grande partie à s’assurer les faveurs du milliardaire Sheldon Adelson, le principal argentier du parti républicain, qui favorise la ligne politique pro-israélienne la plus à droite et la plus guerrière envers l’Iran, la Syrie, etc.
Le nouveau documentaire censuré d’Al-Jazeera sur l’impressionnante influence tentaculaire des lobbyistes pro-israéliens est malgré tout disponible grâce à Electronic Intifada, avec sous-titres français grâce à Orientxxi
La censure du documentaire sur la puissance du lobby pro-israélien confirme la puissance de ce même lobby pro-israélien
La colonisation des consciences américaines: La guerre médiatique israélienne aux États-Unis. Vostf de « The Occupation of the American Mind » (Eng Sub 2016). Narré par Roger Waters, l’homme que le lobby juif pro-israélien qualifie de « leader du mouvement antijuif mondial ».
Le rôle disproportionné des juifs et des sionistes dans les réseaux islamophobes de la droite américaine, dans les années qui ont suivi le 11 septembre 2001
Qui était tout près du métro de Londres au matin des attentats du 7 juillet 2005?
Rappel: L’administration Obama antijuive? Israël dénonce les propos de l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Dan Shapiro, qui s’inquiète du « deux poids deux mesures » systématique d’Israël dans son traitement des droits des juifs et des non-juifs dans les territoires occupés. (En référence aux récentes violences de colons juifs envers des Palestiniens.) Le département d’État renchérit en décidant que l’étiquetage obligatoire des produits des colonies illégales est acceptable et n’est pas synonyme de boycott.
Premières démolitions contrôlées de maisons palestiniennes par Israël en 2001, dix minutes après les attentats de New York… « Big Brother Wasn’t Watching That Day – Tha’s How Much Things Are Connected. »
Rappel: silence médiatique sur la piste pro-israélienne dans les attentats terroristes à l’Anthrax aux USA, juste après le trauma du 11 septembre. Tout en ravivant le trauma, il fallait faire croire que c’était des musulmans…
Un sénateur a déclaré en 2002 devant le Congrès états-unien que les attaques du 11 septembre étaient une punition divine visant les États-Unis pour avoir été trop durs et exigeants envers Israël. Il critiquait l’administration Bush qu’Israël trouvait trop proche des pétromonarchies arabes et qui posait à Israël des « conditions inacceptables », comme le rappelait l’ancien général du renseignement pakistanais Hamid Gul, récemment décédé, qui dénonçait le Mossad et la CIA comme véritables auteurs du 11 septembre. Certains demandent: le 11 septembre était-il une « surprise de septembre » israélienne pour Bush?